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L’atelier Picasso menacé par les huissiers

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URGENT

 
Au moment où l’on commémore le 40è anniversaire de la disparition du peintre, L’atelier Picasso est menacé de fermeture par la Chambre des huissiers de justice de Paris. Le CNEA ( Comité National pour l’Education Artistique) qui a réhabilité en 2002, ce lieu mythique où Picasso a peint Guernica, est en effet assigné en référé le 19 juin par le Président des Huissiers parisiens, qui compte profiter des vacances d’été pour expulser l’association. Sans faire de vagues ? voire ( cf communiqué de presse ) en quelques heures de nombreuses personnalités ont fait part de leur soutien au CNEA, parmi lesquelles: Jacques Delors, Jean-Pierre Mocky, Michèle Cotta, PPDA, Jean-Jacques Debout, répondant à l’appel lancé par Lucien Clergue Président de l’Académie des Beaux- Arts, Charlotte Rampling et Didier Lockwood.  
 

L’atelier Picasso est situé au 7, rue des Grands-Augustins, Paris 6ème

C’est ici que l’enfant Louis XIII fut proclamé roi le 10 mai 1610 

C’est ici que Balzac, dans sa nouvelle  » Le Chef-d’Oeuvre inconnu « , situe la rencontre entre Porbus, Poussin et Frenhofer

C’est ici que Jean-Louis Barrault installa sa compagnie théâtrale

 C’est ici  que le Groupe Octobre de Jacques Prévert fut hébergé

C’est ici , que se sont tenus des conférences du mouvement  » Contre-attaque « 

C’est ici que Pablo Picasso réalisa Guernica

 

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dcardinali@hotmail.com 

Amitié fidèle 

dédé de Montreuil

 

 

Communiqué de presse 10/06/2013

 

 

L’ATELIER PICASSO MENACE PAR LES HUISSIERS

 

Au moment ou l’on commémore le 40è anniversaire de la disparition du peintre, le Président de la Chambre des huissiers de justice de Paris a décidé d’organiser un vide grenier rue des Grands-Augustins.

Le Grenier des Grands-Augustins, 7, rue des Grands-Augustins à Paris 6è, constitue un témoignage unique dans l’histoire des Arts au XIXè et XXè siècle. Balzac y situe son Chef-d’œuvre inconnu, Jean-Louis Barrault y créé sa première compagnie (1934-1936), Picasso y installe son atelier en 1937 et y peint sa célèbre toile Guernica , avant d’en être expulsé en 1955. Après un demi-siècle d’abandon, la Chambre des huissiers de justice de Paris, présidée à l’époque par Maitre Jean-Daniel Lachkar, passe une convention avec le CNEA (Comité National pour l’Education Artistique), dont l’action est saluée par des politiques de tous horizons, mais aussi par la Commission Européenne ou encore les trois derniers directeurs généraux de L’UNESCO. Cette convention prévoit la mise à disposition du Grenier à titre gracieux. En contrepartie, le CNEA a remis en état ce lieu mythique et a amplement associé la Chambre aux manifestations artistiques et autres opérations de communication sur une cause qui recueille une adhésion à peu près unanime. Plus de 700 concerts, expositions, lectures et ateliers pédagogiques ont pu être ainsi proposés à un large public, sur invitation. Toutes ces manifestations étant gratuites.

Aujourd’hui le Président de la Chambre a décidé d’engager une procédure (référé devant le TGI de Paris le 19 Juin) afin de profiter des vacances d’été pour expulser le CNEA et fermer le Grenier. Cette mesure est loin de faire l’unanimité au sein d’une profession soucieuse de restaurer une image dégradée. Acquis en 1925 par la Chambre du département de la Seine, regroupant aujourd’hui Paris et les départements de la Petite Couronne (92,93,94), et sous condition d’inaliénabilité, l’immeuble est en effet propriété non de la Chambre, mais de l’ensemble des membres de la profession.

Le CNEA, saisi du souhait du Président de louer l’immeuble dans sa totalité, a trouvé un preneur prestigieux et éminemment solvable, membre de la famille Picasso, qui ne s’oppose pas, bien au contraire, au maintien du CNEA dans les lieux, ni à l’engagement d’une procédure d’urgence de classement du Grenier au titre des monuments historiques. En effet, l’Hôtel de Savoie, où est situé le Grenier, est partiellement classé, mais sans protection particulière du Grenier. Une démarche en ce sens a été effectuée récemment par le Président de l’Académie des Beaux-Arts auprès de Président de la République qui a répondu favorablement à cette requête (cf pj).

Face à cette situation absurde, le CNEA a décidé de saisir individuellement chaque huissier et de constituer un Comité de soutien animé par Lucien Clergue, Président de l’Académie des Beaux-Arts, Charlotte Rampling, ambassadrice du CNEA et le violoniste Didier Lockwood, président d’honneur de l’association.

Ce n’est pas la première fois que le Grenier est menacé. Ainsi, en 1989, Maitre Pierre Calippe, à l’époque Président de la Chambre, et père de l’actuel Président avait tenté de mettre en vente l’immeuble mais s’était heurté au refus de l’Assemblée générale…

 

Contact: c.n.e.a@wanadoo.fr

 

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