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Municipales 2014: les socialistes parisiens ciblent NKM

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« Mes chers amis, je pense que la vie humaine et la démocratie (…) ont besoin de renouvellement. Mais croyez-vous que les Parisiens qui ont envie de renouvellement, de cette fraîcheur, croyez-vous qu’ils aient envie d’une rupture avec leur héritage ? (…) Je pense qu’ils peuvent choisir le renouvellement (…) une nouvelle étape sans rompre avec le passé », a déclaré Bertrand Delanoë, lors du premier grand meeting de campagne d’Anne Hidalgo au Bataclan.

Défendre à tout prix Anne Hidalgo

D’entrée de jeu, le maire sortant a pointé du doigt la première adversaire de sa protégée : Nathalie Kosciusko-Morizet.

Aussi s’est-il agacé « du mensonge de la droite parisienne et de ses candidats à la primaire sur le processus qui nous conduit aujourd’hui à nous rassembler autour d’Anne Hidalgo. Je n’ai pas désigné Anne », a-t-il lancé. Anne Hidalgo, élue à plus de 98 % par les militants du PS, a été surnommée « l’héritière » par NKM.

« Je suis d’autant plus choqué de ce mensonge, qu’il y a un endroit où un maire désigne son successeur, une ville pas loin de Paris, où le maire ne va même pas au bout de son mandat et, sans demander l’avis des citoyens, désigne sa première adjointe : c’est à Longjumeau où Nathalie Kosciusko-Morizet désigne son adjointe au mépris de toute consultation démocratique », a-t-il souligné. « Anne a été désignée par un vote démocratique, et tant mieux si elle, Jean-Marie (Le Guen, adjoint à la Santé, ndlr) et beaucoup d’autres ont préféré se rassembler en responsabilité, dans cette période difficile pour le pays et Paris », a-t-il ajouté.

Anne Hidalgo a le soutien des militants

« Je suis une héritière, oui ! La droite me lance ce vocable comme une injure : hé-ri-tière… Mais, devrais-je avoir honte de ce que nous avons fait pour Paris ? », a lancé la candidate socialiste devant un parterre de militants convaincus et enthousiastes. « Devrais-je avoir honte, devrais-je m’excuser auprès des Parisiens parce qu’ils ne découvrent plus l’actu de leur ville dans la chronique judiciaire ? »

Et de conclure : « Vous êtes animés, comme moi, de l’impatience d’un idéal. Bref, vous êtes des Parisiens. (…) J’ai besoin de vous ». Une chose est sûre les militants ne la lâcheront pas et savent très bien pourquoi.

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