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Obama et Poutine sur la Syrie: désaccords de fond, accord de raison

19.06.2013 par La Rédaction
Obama et Poutine sur la Syrie: désaccords de fond, accord de raison

A Lough Erne, en Irlande du Nord où se sont réunis les membres du G8 pendant deux jours, la Syrie était à l’ordre du jour. A quelques semaines de l’ouverture de la conférence internationale Genève 2, les acteurs occidentaux du conflit syrien posent leurs cartes et pour Barack Obama et Vladimir Poutine, bien loin des querelles diplomatiques, c’est l’unité dans l’action semble privilégiée.

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Le sommet du G8, tenu lundi 17 et mardi 18 juin à Lough Erne en Irlande du Nord, a été l’occasion pour les nombreux acteurs du conflit syrien d’afficher une nouvelle fois leurs positions sur les moyens à mettre en oeuvre pour mettre fin à une guerre qui dure depuis plus de deux ans.

Barack Obama et Vladimir Poutine unis par la même volonté

Parmi ces différents acteurs, deux présidents se sont particulièrement démarqués et c’est un duel au sommet qui a réuni Barack Obama et Vladimir Poutine, à l’occasion d’une réunion organisée en marge de la conférence.

Les présidents américain et russe, tous deux à l’initiative de la conférence Genève 2, qui se tiendra dans le courant du mois de juillet, se sont de nouveaux confrontés sur la stratégie à adopter en Syrie.

Pourtant, bien loin des traditionnelles rivalités qui opposent les deux pays, les deux chefs d’Etat ont voulu témoigner de la même détermination pour résoudre cette crise.

« Nos positions ne coïncident pas totalement, mais nous sommes unis par une même volonté de mettre fin à la violence, d’arrêter l’augmentation du nombre de victimes en Syrie, de résoudre les problèmes par des moyens pacifiques, y compris les discussions de Genève », a ainsi déclaré le président russe à l’issue de son entretien avec son homologue américain.

Les Russes intransigeants

« Nous sommes tombés d’accord pour appuyer le processus de négociations et encourager les parties à s’asseoir à la table de négociations, à organiser des discussions à Genève », a-t-il encore ajouté, après avoir affirmé que des équipes américaines et russes planchaient sur l’organisation de cette conférence.

Comme à leur habitude, les Russes ont de nouveau défendu la non-ingérence en Syrie et leur volonté de mettre en avant le dialogue pour une transition politique.

Ils ont également répété combien il était impensable pour eux d’armer les rebelles tant que des groupes djihadistes sévissent en Syrie.

« Je pense que tout le monde sera d’accord sur le fait que ça ne vaut pas la peine de soutenir des personnes qui non seulement tuent leurs ennemis mais mangent aussi leurs organes en public et devant les caméras », a lancé le président russe, dimanche 16 mai, à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre britannique David Cameron.

Face à Vladimir Poutine, les Américains étaient attendu pour défendre leur position intransigeante face aux récentes révélations prouvant l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad.

Lorsque Barack Obama avait affirmé que Damas avait franchi une « ligne rouge », l’administration américaine avait fait part de sa volonté de soutenir les rebelles, sans donner de détails sur la forme que prendrait cette aide militaire.

Les Américains font un pas en arrière

Pourtant, lundi 17 juin au soir, le président Obama est revenu sur ces déclarations, affirmant qu’aucune action militaire étrangère, y compris la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, ne pourrait changer le cours du conflit.

Réticent à engager les Etats-Unis sur un nouveau front au Moyen-Orient, le président Barack Obama s’emploie donc à privilégier la voie humanitaire pour participer au conflit syrien.

Dans la soirée, le président a annoncé le déblocage d’une nouvelle aide humanitaire de 300 millions de dollars, portant l’aide américaine à 810 millions depuis le début du conflit.

Les Etats-Unis « ont des intérêts importants là-bas et pas seulement humanitaires », a déclaré le président américain. « Nous ne pouvons pas avoir une situation chaotique dans un pays frontalier majeur comme la Jordanie, elle-même frontalière d’Israël », a-t-il encore rappelé.

Pourtant, si ces intérêts sont bel et bien existants, les Américains semblent vouloir attendre, à l’image des Russes, les négociations de Genève 2 pour envisager une quelconque action.

La Rédaction


Barack Obama États-Unis G8 Genève 2 Russie Syrie
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