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Quand Bernard Tapie sort du silence

14.06.2013 par La Rédaction

Au lendemain de la mise en examen de Stéphane Richard, actuel président d’Orange, pour « escroquerie en bande organisée », l’Etat a affirmé jeudi avoir « l’intention d’intenter un recours en révision » contre l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie. Se dirige-t-on vers une affaire d’Etat ? Avant d’en dire davantage dans son livre sur l’affaire à paraître le 27 juin prochain, Bernard Tapie sort du silence et accorde, ce vendredi 14 juin, deux interviews, l’une au Figaro, l’autre au Parisien.

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« Nous contestons et continuons de contester l’utilisation de l’arbitrage pour régler un contentieux qu’il y avait entre l’Etat et Monsieur Tapie », confirmait le Premier ministre sur France Inter, ce jeudi. L’Etat s’était déjà constitué partie civile dans ce dossier. Mais aujourd’hui l’affaire prend des allures de scandale d’Etat. C’est dans ce contexte que Bernard Tapie a accepté de répondre aux questions du Figaro et du Parisien afin de donner sa version des faits.

Rôle de Nicolas Sarkozy dans l’affaire

Les journalistes du Figaro ont avant tout essayé d’établir le rôle joué par l’ancien président de la République dans la décision de recourir à un arbitrage pour solder le différend qui opposait, depuis 1994, Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas. Selon l’homme d’affaires, Nicolas Sarkozy n’était pas présent lors des réunions de préparation avant le choix de l’arbitrage. « Mais vous l’avez vu à cette époque ? » interroge le Figaro.

Et Bernard Tapie de répondre évasif : « Je l’ai toujours vu quand il était ministre de l’Intérieur puis président de la République et aujourd’hui encore. Et alors ? Mais vous savez, j’ai beaucoup plus vu en son temps le président François Mitterrand. » Selon lui, l’ancien Président aurait uniquement « donné son feu vert » et n’aurait en aucun cas subi l’influence Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, pour que la voie de l’arbitrage soit choisie.

Bernard Tapie était-il à sa place ?

Une source proche de l’enquête a indiqué jeudi que Stéphane Richard, PDG d’Orange mis en examen jeudi, avait affirmé aux enquêteurs que Bernard Tapie était présent en 2007 à une réunion à l’Elysée destinée à mettre en place une procédure d’arbitrage. Une information que l’homme d’affaire ne dément pas mais sur laquelle il ne préfère pas s’attarder : « Étais-je présent, peut-être, s’ils le disent. Il n’y a aucune raison qu’ils mentent », explique-t-il dans les colonnes du Figaro.

« Je ne le nie pas. Je suis allé plusieurs fois à l’Elysée. Je ne m’en cachais pas d’ailleurs (…). C’est vrai que je voulais faire entendre mes arguments. Rien ne s’est fait en catimini », se défend-il dans son interview au Parisien-Aujourd’hui en France. Et d’ajouter : « Les réunions décisionnaires, je n’y participais pas car je n’en avais pas le droit, mais j’étais représenté par mon avocat. »

Qui était alors présent lors de ces réunions ?

« Des réunions ont eu lieu. Notamment au mois de juillet 2007, en présence de Stéphane Richard, alors directeur de cabinet de Lagarde, Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation (CDR) du Crédit lyonnais, et de MM. Guéant et Pérol, secrétaire général et secrétaire général adjoint de l’Élysée », explique Bernard Tapie au Figaro.

Mais « ni Stéphane Richard, ni Christine Lagarde ni Claude Guéant n’avaient le pouvoir de décider », complète Bernard Tapie dans Le Parisien. Bref, après ces deux entretiens exclusifs, le lecteur ne sera pas vraiment plus instruit sur l’affaire si ce n’est qu’elle reste profondément complexe et que les rôles de chacun sont toujours à définir.

La Rédaction


Adidas Bernard Tapie Christine Lagarde Claude Guéant Crédit Lyonnais Patrick Le Lay
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