Site icon La Revue Internationale

Sixto Rodriguez alias «Sugarman» au Zénith de Paris

c_red_box_films.jpgc_red_box_films.jpg

[image:1,f]

Salle comble

Après avoir passé quarante ans dans l’anonymat, le musicien folk Sixto Rodriguez a fait salle comble au Zénith, à Paris, lundi 3 juin. Devant plus de 6 000 personnes, celui que l’on compare souvent à Bob Dylan pour ses textes engagés, a chanté pendant une heure et demie ses succès des années 70 comme I wonder, Sugarman ou encore Crucify Your Mind. Son habituel chapeau noir sur la tête, pantalon en cuir et lunettes de soleil sur le nez, le musicien a également interprété plusieurs chansons d’Elvis Presley, et sa version folk de La Vie en Rose de Piaf.

Quarante ans d’anonymat

Ce « Chicanos » aux origines mexicaines, n’était pas revenu en France depuis 2009 où il avait participé aux Transmusicales de Rennes et à un concert à Paris devant seulement 50 personnes. 

Quasiment inconnu du grand public avant l’année dernière, Sixto Rodriguez, 70 ans, a été ressuscité grâce au documentaire Sugar Man, Oscar 2013 du meilleur documentaire.

Un destin incroyable

C’est l’histoire d’un destin hors du commun que le réalisateur Suédois Malik Bendjelloul raconte dans Sugar Man. A l’aube des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums Cold Fact et Coming from Reality. Echec total. Le musicien tombe dans l’oubli, sauf en Afrique du Sud où, à son insu, ses chansons deviennent des symboles pour les opposants de l’Apartheid.

Après trois dates de concerts à Paris, (Lundi et Mardi au Zénith, puis Mercredi à la Cigale), le chanteur s’envolera pour une tournée européenne.  

 

Quitter la version mobile