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Vers un budget 2014 sous le signe de la rigueur, au nom de l’emploi

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Mais la rigueur a de moins en moins de partisans dans le camp de la gauche. Pourtant c’est au programme de la suite du quinquennat de François Hollande. Ainsi Matignon a bouclé, lundi soir, les lettres plafonds, qui correspondent, en fait, aux budgets des différents ministères. C’est ce mardi que les différentes administrations devraient recevoir ces fameux courriers.

Diète drastique pour les ministères au profit de la relance de l’emploi

Pour la moitié des ministères, il va falloir se serrer la ceinture. La baisse des crédits sera patente, en dépit même de l’inflation, ce qui est assez rare. De manière plus générale, les dépenses de l’Etat devraient diminuer de 1,5 milliard d’euros en 2014, si l’on excepte la charge de la dette et les retraites. Pour réaliser cette économie, l’Etat envisage de réduire de 1,5 milliard d’euros ses dotations aux collectivités locales, mais aussi les dépenses des ministères qui baisseront quant à elles de 750 millions d’euros.

En contrepartie, et cela s’explique assez facilement par la conjoncture catastrophique que traverse la France en matière d’emploi, les budgets sociaux devraient être augmentés, ce qui devrait se traduire en clair par une augmentation des charges. Le budget global de l’emploi devrait augmenter, si l’on en croit les déclarations de Michel Sapin, lundi, de 1 milliard d’euros par rapport à ce qui était prévu par la loi de programmation. Tous comme les budgets des ministres Touraine et Duflot.

Une baisse des budgets ministériels assortie d’une suppression de postes dans la fonction publique

Pour les autres, nous le disions, l’heure sera alors au pain sec et à l’eau, en particulier les ministères de l’Ecologie, de la Défense, de l’Agriculture, de la Fonction publique etc…Une baisse du cadre de vie des administrations qui se traduira notamment par une suppression de postes chez les fonctionnaires. Pour l’instant le chiffre de 3 000 est avancé… Un chiffre qui vient rejoindre les potentielles 5 000 suppression de poste dans le secteur militaire et les 2 000 suppressions avancées à Bercy

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