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«Zero Dark Thirty»: Leon Panetta dévoile des informations secrètes

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Informations confidentielles

Selon le rapport de l’inspection générale du Pentagone, le secrétaire à la Défense des États-Unis Leon Panetta aurait dévoilé des informations confidentielles à Mark Boal, le scénariste du thriller sur la traque d’Oussama Ben Laden.

Révélée le Project on Government Oversight (Pogo), un groupe d’investigation indépendant, cette information est surprenante étant donné la lutte acharnée qu’a menée la Maison Blanche pour éviter les fuites de documents top secrets.

Mark Boal présent à la cérémonie

L’affaire remonte au mois de juin 2011. Lors d’une cérémonie organisée au siège de la CIA, en l’honneur des soldats qui ont participé à la traque du chef d’Al-Qaida, Leon Panetta, alors patron de l’agence, identifie précisément l’unité qui a mené le raid contre Oussama Ben Laden et donne même l’identité  de celui qui « dirigeait les opérations sur le terrain », explique le rapport. Problème: dans la salle, Mark Boal, le scénariste du film, assiste au discours.

Cette enquête aurait été commandée par les députés républicains, dont Peter King – président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants à l’époque – car ils soupçonnaient la Maison Blanche de se servir de la réussite de l’opération pour la campagne présidentielle de 2012. Mais selon les proches de Leon Panetta, l’ex-patron de la CIA ignorait que des personnes extérieures assistaient à la cérémonie.  

Une analyste obstinée de la CIA

Le film Zero Dark Thirty – dont le titre renvoie aux 30 minutes écoulées après minuit, soit l’heure à laquelle a été donné l’assaut contre Ben Laden – retrace la lutte de Maya, une analyste obstinée de la CIA, pour retrouver l’ennemi numéro 1 des Etats-Unis.

Jessica Chastain, qui a décroché le Golden Globe de la meilleure actrice pour son rôle dans Zero dark Thirty, a confié avoir été bouleversée par les scènes de torture du film : « C’était dur et je ne pouvais pas exprimer ma douleur à travers mon personnage. Durant ces scènes, j’ai dû faire des pauses, m’isoler pour aller pleurer ».

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