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A Paris, les prix des logements anciens sont restés relativement stables ; en fait en mai, ils n’avaient baissé que de 1,3% par rapport au mois de mai 2012. Ainsi le prix au mètre carré est actuellement de 8 340 euros. En ïle-de-France, c’est à peu près la même chose : -1% en un an seulement (-1,7% en Seine-et-Marne, -0,4% dans les Hauts-de-Seine).
Et il y a peu de chances que cela change, du moins d’ici la fin de l’été, d’après la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France, qui se base sur les promesses de vente signées récemment.
Immobilier : plus de transactions en région parisienne
En revanche, le nombre de transactions réalisées entre les mois de mars et mai repart à la hausse en région parisienne. 30 000 logements anciens, que ce soit des appartements ou des maisons, ont été vendus, soit une hausse de 13% sur un an.
Les experts prédisent que les ventes vont aller bon train d’ici la fin de l’année. Pourquoi ?
Deux réformes pourraient doper l’activité du marché immobilier
Car, à la rentrée de septembre, la réforme des plus-values immobilières va entrer en vigueur. Elle prévoit une exonération fiscale de toute plus-value immobilière au bout de 22 ans de détention du bien (hors résidence principale), contre 30 ans actuellement.
Et en janvier 2014, ce sera au tour de la réforme des droits de mutation d’entrer en vigueur. Les départements vont avoir le droit d’augmenter ces droits d’enregistrement, qui s’appliquent à presque toutes les transactions immobilières en cas de changement de propriétaire. Le plafond maximum va passer à 4,5 %, au lieu de 3,8 % actuellement. Soit une hausse de 15%.
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