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James Cameron trouve que la 3D est utilisée à mauvais escient

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Alors qu’il évoquait une révolution en 2008 lors de la sortie d’Avatar, James Cameron a quelque peu déchanté sur l’usage de la 3D dans les longs-métrages si l’on en croit ses dernières déclarations. Une utilisation qui pourrait désormais porter préjudice à l’industrie du cinéma, qui instaure de plus en plus de conversions de films en 3D : « Je pense qu’Hollywood n’utilise pas la 3D de la bonne façon ».

Trop de conversions en 3D

Critique, il a déclaré (vidéo en anglais à voir ci-dessous) lors d’une rencontre avec le cinéaste mexicain Alfonso Cuaron, dans le cadre du forum Tag DF à Mexico mercredi dernier, qu’ « il y a plusieurs différences entre tourner en 3D et convertir un film en 3D ». Lui aurait pensé, après avoir ouvert la voie, « voir un maximum de personnes filmer en 3D », mais son utilisation s’est pervertie : « Le problème maintenant, c’est que ce n’est plus un choix des réalisateurs, mais c’est devenu l’affaire des studios pour gagner de l’argent. Ils poussent les réalisateurs à utiliser la 3D alors qu’ils ne sont pas à l’aise avec celle-ci ou n’en veulent tout simplement pas.»

Des effets spéciaux qui se suffisent à eux-mêmes

Il n’a ainsi pas hésité à égratigner quelques succès récents, projetés en 3D, alors que cela n’apportait aucun surplus qualitatif, les effets spéciaux impressionnants par eux-mêmes : « Man of Steel, Iron Man 3 et tous ces films n’auraient pas dû être nécessairement en 3D. Si vous dépensez 150 millions sur les effets visuels, le film va déjà être spectaculaire, parfait », a confié celui qui prépare actuellement des suites à Avatar, qui seront forcément tournés en 3D, car pensés pour être en relief.

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