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JT France 2: Bernard Tapie joue le rôle de la victime d’un complot

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Après quatre jours de garde à vue dans l’enquête sur l’arbitrage qui lui a octroyé plus de 400 millions d’euros en 2008, dans le cadre de l’affaire Adidas-Crédit lyonnais, Bernard Tapie a été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». Ce lundi 1er juillet, il était l’invité de David Pujadas au 20h de France 2 pour s’expliquer. « Oui, monsieur, c’est un complot », n’a pas hésité à lancer l’homme d’affaire, au cours d’un long entretien de 27 minutes.

Et d’ajouter : « Je vais vous l’expliquer, c’est très simple. Le soir de la victoire de la Coupe du monde de foot (par la France en 1998), qui a été gagnée par une équipe dans laquelle il y avait plus de la moitié qui étaient des Marseillais, j’ai essayé d’avoir une invitation pour la finale. (…) Je n’ai pas eu le droit à une invitation. Et Didier Deschamps, quand on lui remet le trophée, la première déclaration, il dit : ‘Cette Coupe du monde, on la doit à Bernard Tapie’. Il y a deux France, monsieur, celle de ceux qui ont le droit et celle de ceux qui n’ont pas le droit. »

Bernard Tapie, victime des médias ?

Au cours de l’entretien, Bernard Tapie a vivement critiqué le traitement médiatique de toute cette affaire qui le concerne. « Pour vous dire la vérité, ma garde à vue était moins difficile à vivre que les cinq semaines que les médias m’ont fait vivre avant. Chaque jour, chaque heure, chaque journal télévisé, les unes des magazines…  Je n’avais jamais vu un tel acharnement », a-t-il déclaré.

Selon lui, sa réussite et son parcours rendraient certains de ses contradicteurs jaloux : « Vous êtes tellement partisan de la France qui pleure, de la France haineuse, vous nourrissez ça à longueur de journée, c’est ça que vous visez, ‘vous vous rendez compte, il a gagné de l’argent’ », a-t-il lancé à David Pujadas.

Son fils, Laurent Tapie, mettait en ligne lundi soir le site affairetapie.info. « A partir de ce soir, ceux qui veulent savoir la réalité de ce qu’il s’est passé. Tous les jugements, la Cour de cass’ compris, tout est là dedans ! » a expliqué Bernard Tapie.

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