Depuis le 1er juin, le plan canicule a été lancé en France. Actif automatiquement jusqu’au 31 août, il n’est pour l’instant enclenché qu’au niveau 1 dans la majorité du territoire français, sur une échelle de 4. Avec l’arrivée des grandes chaleurs, une vingtaine de départements ont réglé le curseur du plan d’alerte un rang au-dessus. Une prévention afin d’éviter le terrible été de 2003, où les décès de plus de 10 000 personnes avaient été imputés aux vagues de chaleur.
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Si le beau temps à mis de longues semaines à s’installer, le gouvernement français n’a quant à lui pas tardé à enclencher son plan canicule. Le dramatique été de 2003 restant dans toutes les mémoires, une batterie de mesures ont été prises depuis, afin de contrôler la montée des chaleurs, prévenir les citoyens et réduire les risques sanitaires. C’est ainsi la dixième année que le plan canicule est mis en place, coordonné par l’Institut de Veille Sanitaire, en étroite collaboration avec Météo-France. Cette saison, c’est la carte de vigilance météorologique diffusée à 16h chaque jour qui informe de l’arrivée d’une canicule, les voyants étant ensuite ajustés selon les conditions.
Niveau 1
Différents niveaux de vigilance ont ainsi été implantés. Le premier niveau est automatiquement lancé dès le 1er juin, soit vingt jours avant l’arrivée de la saison de l’été. Cette étape, de vigilance verte, est appelée « veille saisonnière » et c’est celle qui domine largement actuellement sur le territoire. Une plateforme de téléphonie nationale est par ailleurs également disponible au 0 800 06 66 66, pour toute information supplémentaire.
Niveau 2
Depuis quelques jours, une vingtaine de départements, principalement du sud-est et sud-ouest de la France, ont enclenché le deuxième niveau du PNC (plan national canicule). Cette étape est appelée « avertissement chaleur » et anticipe la vigilance orange, qui s’inscrit un niveau au-dessus. Une phase de veille renforcée qui permet de mettre sous pression les services associés à la montée de la chaleur. Elle intervient lorsqu’un pic de chaleur est recensé, mais qu’il ne dure qu’un ou deux jours. À ce niveau-là, est recommandé aux personnes âgées et aux enfants de s’hydrater plusieurs fois par jour, d’éviter le soleil, de rester dans des endroits frais.
Niveau 3
Au-delà, l’alerte canicule (niveau trois) est lancée. Ce sont les préfets des départements, en lien avec les Agences régionales de santé, qui décident de son activation ou non, selon les alertes vigilances des données météorologiques. Il sera enclenché dès lors que les températures dépassent durant trois jours consécutifs 36°C le jour et 20°C la nuit. Des pathologies peuvent alors apparaître sur les organismes de certaines personnes : crampes, épuisement, insolation, coups de chaleur, étourdissements, insomnie, nausées, maux de tête, etc. Des mesures adaptées de prévention et de gestion sont alors prises tant sur les plans sociaux (hébergements, repérages de personnes isolées), que sanitaires, la chaleur amplifiant la pollution et détruisant l’alimentation.
Niveau 4
Au niveau 4, une mobilisation nationale est enclenchée. Mesure de l’extrême, elle correspond à un passage en vigilance rouge canicule. C’est le Premier ministre, conseillé par les ministères de l’Intérieur et de la Santé, qui décide de son activation. Elle résulte d’une canicule aggravée d’effets collatéraux comme une sécheresse, un manque d’approvisionnement en eau potable, la saturation des hôpitaux ou des pompes funèbres, des pannes d’électricité, des feux de forêts, etc.
> Pour plus de renseignements, visitez le site du ministère de la Santé
