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Le divorce peut avoir diverses conséquences sur l’état de santé psychique de l’enfant dont les parents viennent de se séparer, mais il est également des conséquences médicales plus techniques et inattendues telles les maladies coronariennes ou le diabète.
Plus de diabète chez les enfants de divorcés ?
Cette conclusion a été tirée à la suite d’une enquête menée par des chercheurs qui ont fait paraître un article dans la revus scientifique Psychoneuendocrinology. Selon ces scientifiques, des adultes dont les parents ont divorcé alors qu’ils étaient en bas-âge ont un marqueur d’inflammation plus élevé que ceux dont les parents sont restés ensemble. Ce dernier peut être de 16 % plus marqué à l’âge de 44 ans. Appelé C-Réactive, ce marqueur est un facteur de risques pour des maladies coronariennes ou pour des diabètes de type 2.
« L’élévation des niveaux de cette protéine sur une période de temps prolongée peut être le signe d’une mauvaise santé à l’âge adulte, commentent les auteurs de ce travail », ont ainsi déclaré les auteurs de l’étude.
Tant de stress
Parmi les conséquences d’une séparation des parents pour l’enfant, il reste également à déterminer s’il s’agit du stress provoqué ou des nouvelles conditions matérielles dans lesquelles l’enfant est amené à vivre.
Pour les scientifiques, cette deuxième solution serait sans doute la plus à même à expliquer ces conséquences. En effet, les enfants de parents séparés mais qui gardent un niveau scolaire élevé ne sont pas concerné par ce type de marqueurs élevés.
Autre hypothèse pour les scientifiques, que « les effets secondaires de la séparation de leurs parents sont tellement stressant pour les enfants et les adolescents, que les voies de stress et de marqueurs biologiques d’entraînement de stress iraient jusqu’à inflammation à l’âge adulte ».