S’est ouverte ce jeudi 25 juillet la neuvième édition des Jeux Mondiaux, cette compétition réunissant des disciplines hétéroclites non inscrites aux Jeux Olympiques, comme le rugby, le bowling ou encore le parapente. Pour une durée de onze jours, près de quatre milles athlètes, originaires de cent-vingt pays différents, se sont réunis en Colombie, à Cali.
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C’est une compétition pour la moins atypique qui a ouvert ses portes cette semaine. Les Jeux Mondiaux, qui se déroulent tous les quatre ans, une année après les géants et très officiels Jeux Olympiques, regroupent plus d’une trentaine de sports délaissés. Le concept a été lancé en 1981 et permet de faire découvrir des sports dont le grand public n’est pas forcément adhérent.
Des disciplines étonnantes à découvrir
Des démonstrations sont mêmes proposées, mettant aux prises les meilleurs athlètes de la discipline, sans toutefois que ne soit remis de médailles. C’est le cas par exemple du futsal, qui commence à se démocratiser, ou encore du softball, un cousin du baseball.
Mais on retrouve également dans ces présentations des sports moins prisés, comme le duathlon, un marathon de canoë-kayak, ou encore l’art martial du Wushu. Si le rugby à sept va durant cette compétition colombienne faire ses derniers pas dans l’ombre des JO, avant d’y être inscrit à Rio en 2016, de nombreuses épreuves sont pour le moins loufoques : nous pourrons ainsi visionner la crème des athlètes de roller, de sauvetage sportif, de nage avec palmes, de course d’orientation, de bowling, de fistball, de billard, de korfbal, ou encore de parapente.
Une consolation
Cette antichambre des JO a pour particularité de n’impliquer aucun programme de construction pour la ville hôte, les disciplines devant s’adapter aux infrastructures déjà présentes. Et contrairement aux épreuves reines du sport international, ce ne sont pas les Etats-Unis, la Russie ou la Chine qui dominent le classement des médailles, mais l’Italie. La France, avec 211 médailles au total depuis 1981, figure au cinquième rang mondial.
Une consolation pour les oubliés de la fête aux anneaux, qui peuvent fièrement représenter leurs pays dans les disciplines qu’ils affectionnent. Plus que jamais la fameuse maxime du baron de Coubertin -pourtant destinée aux JO lors de leur lancement, mais que l’on peut attribuer à toutes les compétitions-, « L’important, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part », n’aura aussi bien résonné.