Un peu moins d’un mois après l’ouverture du marché estival des transferts, et alors que la campagne des matches amicaux débute cette semaine, le Paris SG va enfin entrer en action. La signature du nouvel entraîneur Laurent Blanc actée, les discussions avec les joueurs convoités vont se faire plus intenses. Du côté du nouveau poil à gratter européen, Monaco, on assure que la période de recrutement est terminée, après près de 150 millions d’euros dépensés.
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Monaco a tiré en premier
Débarqué de Ligue 2, le club de la Principauté, qui dispose d’une manne financière quasi-illimitée par le biais de son président russe, Dmitry Rybolovlev, a dû frapper vite et fort pour adapter son effectif à la hauteur de ses ambitions. Sans Ligue des Champions, difficile d’attirer les meilleurs joueurs de la planète, alors la formation du Rocher a dû sortir le chéquier pour convaincre. Dès les premiers jours d’ouverture du mercato, les Monégasques ont ainsi signé Falcao, l’un des buteurs les plus prolifiques du continent, pour la coquette somme de 60 millions d’euros, avant de faire son marché du côté du FC Porto pour enrôler des recrues de choix : le milieu relayeur Moutinho (25 millions d’euros) et le percutant ailier James Rodriguez (45 millions d’euros).
Trois semaines après, la liste est longue : Abidal, Ricardo Carvalho, Toulalan, Fabinho, Martial, Isimat-Mirin. Un mélange d’expérience (même si les états de forme des deux premiers cités restent encore à démontrer) et de jeunesse, qui pourrait faire vaciller la Ligue 1. Vu les sommes dépensées, l’objectif est de toute manière simple : être dans le sillage du Paris Saint-Germain. Mais un collectif ne se fonde pas en un claquement de doigts et la mise en route pourrait être ardue pour les Rouge et Blanc. Du côté des dirigeants, on l’assure : « notre recrutement est pour l’instant fini », mais on continue d’observer les mouvements du coin de l’œil : « sauf s’il se présente une opportunité très intéressante. »
Et doit désormais dégraisser son effectif
Avec une quarantaine de joueurs professionnels sous contrat, l’objectif premier du champion de France de Ligue 2 en titre est dorénavant de dégraisser son effectif. De nombreux jeunes ont profité de l’intersaison pour signer leur premier contrat pro et sur le terrain d’entraînement, ça se bouscule. Reste désormais à l’entraîneur Claudio Ranieri de faire des choix et de sortir une équipe-type équilibrée pour la reprise, dans un mois.
Si Monaco doit complètement reconstruire son effectif avec ce changement de division, le PSG, quant à lui, détient d’emblée une base solide et peut s’appuyer sur la saison précédente, qui l’a mené au titre de champion de France et à un quart de finale de Ligue des Champions, pour préparer celle qui arrive. Une expérience et un vécu commun qui offre au PSG un statut de grand favori en L1, malgré la menace monégasque, et à moindre mesure l’OM.
Le PSG possède déjà une ossature solide
Sans entraîneur durant de longues semaines, le Paris SG a décidé (ou a été contraint, c’est selon) de confier le poste à Laurent Blanc, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Une arrivée qui va permettre au club francilien d’enfin démarrer son mercato estival. Si la signature de l’attaquant uruguayen Edinson Cavani n’est plus qu’une question d’heures, au moment où sont écrites ces lignes, Leonardo, le directeur sportif officiellement suspendu jusqu’en juin prochain mais très actif dans les coulisses, et la direction qatarie ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et veulent renforcer des postes clés.
Le cas de l’avant-centre étant –quasiment- réglé contre la somme record pour le championnat français de 64 millions d’euros, les priorités sont désormais d’engager un arrière gauche (la piste menant au jeune Lillois Lucas Digne est notamment avancée, en compétition avec… l’ASM), un défenseur central (David Luiz et sa chevelure folle, de Chelsea, très en vue avec le Brésil lors de la Coupe des Confédérations, ou encore Marquinhos de l’AS Roma sont des profils qui intéressent le club parisien) et enfin un milieu relayeur (Hernanes de la Lazio Rome, l’expérimenté Italien De Rossi qui évolue dans le club concurrent de la ville romaine, ou bien le Français Cabaye, qu’admire Laurent Blanc, sont en discussion).
Qualité plutôt que quantité
Mais la véritable folie qu’aimerait s’offrir le PSG se nomme Cristiano Ronaldo. Les Qataris le veulent, mais il va falloir convaincre un Real Madrid dont les relations se sont quelque peu détériorées lors du transfert de l’entraîneur Carlo Ancelotti. Il faudrait également combler d’or le Portugais, mais de ce côté-ci, cela ne semble pas être un problème pour les dirigeants. Nul ne doute qu’avec ce joueur dans ses rangs, le PSG ferait craindre l’Europe du football, déjà frissonnante l’an passé.
Côté départs, les joueurs en manque de temps de jeu, pour la plupart Français, ne seront pas retenus, à l’instar d’un Sylvain Armand déjà engagé avec le Stade Rennais. Et pas de crainte à avoir pour les supporteurs du club de la Porte d’Auteuil, soucieux de voir leur ancien entraîneur embarquer quelques joueurs (Ibrahimovic, Verratti) avec lui en Espagne, une clause a été signée pour l’en empêcher durant cet été. Concernant le cas Thiago Silva, il est un élément essentiel dans le groupe parisien et ne cédera pas aux sirènes Barcelonaises. Laurent Blanc ayant même prévu de le prolonger en tant que capitaine.
