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Pourquoi les élections maliennes ont tout pour être un échec

24.07.2013 par La Rédaction

Les Maliens se cherchent un président de toute urgence. Pourtant, ce 28 juillet risque d’être plein de désillusion. L’élection à laquelle sont appelés les Maliens est semée de nombreuses embuches.

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Elle a été organisée très vite cette élection présidentielle. Alors qu’il y a à peine un mois, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, doutait lui-même de la possibilité d’organiser un scrutin en temps et en heure, le 28 juillet, les autorités maliennes ont voulu prouver le contraire à la France. Ce dimanche, les Maliens sont appelés à élire le président qui aura la charge de faire sortir le pays du marasme politique dans lequel il se trouve depuis plusieurs mois.

Une participation trop faible

Mais la partie ne sera pas facile, car sir le Mali a voulu tenir le pari d’organiser ces élections, de nombreux points font aujourd’hui défaut et puisqu’il est trop tard pour réparer, il faudra faire avec ces maux.

Le taux de participation à ces élections devrait être particulièrement faible cette année. Il faut dire que la période n’est réellement pas bien choisie.

« La participation des électeurs s’annonce d’ores et déjà très faible, peut-être autour de 25% », explique Francis Simonis, maître de conférence et membre de l’équipe du Centre d’études des mondes africains. « Ce scrutin est organisé en pleine saison des pluies, pendant le jeûne du Ramadan, ce qui rend les conditions encore plus difficiles ».

Les cartes électorales se font attendre

A ces contraintes s’ajoute une difficile mise en place de l’administration de Bamako depuis le début de la campagne électorale.

Les nouvelles cartes électorales n’ont commencées à être distribuées qu’il y a quelques jours à la population au sept millions d’électeurs, « et elles n’indiquent pas les bureaux de vote où ceux-ci doivent se rendre pour voter », explique Francis Simonis.

Ces cartes électorales, appelées Nina, sont obligatoires pour chaque citoyen qui voudrait voter.

En tout, 6 830 000 cartes doivent être distribuées avant le 28 juillet prochain mais pour le moment, et selon un dernier document officiel en date du 18 juillet, « environ 60% » des cartes ont été distribuées.

Sans compter que certaines cartes ne trouveront sans doute jamais preneur.

« Il y a encore 500 000 Maliens réfugiés à l’étranger ou déplacés à l’intérieur du pays », explique encore le chercheur. Bien que l’administration malienne semble avoir engagé des démarches pour que ces cartes soient distribuées, il y a de fortes chances pour qu’à la veille du scrutin, un grand nombre d’électeurs soit dépourvu de cartes Nina.

A Kidal, le scrutin n’est pas le bienvenu

Ces derniers temps, c’est la situation sécuritaire au nord du pays qui a inquiété les autorités. A Kidal, capitale historique de l’Azawad, territoire revendiqué par les Touaregs, une partie de la population se soulève contre le retour du pouvoir de Bamako dans la région.

L’armée malienne est la cible de nombreuses manifestations et les soldats français sont alors chargés de la protection des soldats maliens.

Malgré les accords de Ouagadougou, signés le 18 juin dernier, la paix n’est pas revenue à Kidal et les récentes violences ont suscité une démarche du président envers les Touaregs. Une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a, pour la première fois, été reçue par le président intérimaire Dioncounda Traoré, lundi 22 juillet.

Pourtant, ces pas en faveur du retour de la paix ne seront sans doute pas suffisants pour réunir les conditions d’un scrutin présidentiel.

« Dans le contexte actuel, nous pourrons organiser l’élection dans deux ou trois villes de la région », témoigne ainsi Issaga Kampo, vice-président de la Commission électorale indépendante du Mali (Ceni) interrogé par Le Figaro.

Les djihadistes profiteront-ils de cette occasion ?

Les djihadistes qui ont semé le chaos dans le nord du Mali pendant plusieurs mois semblent durablement touchés.

Poursuivis jusque dans le massif des Ifoghas, les divers groupes qui ont été ciblés par les armées française et tchadienne ont, pour une large parti d’entre eux, quitté le territoire, abandonnant leurs armes derrière eux. Certains se sont alors réfugiés dans le Sahara, d’autre dans le sud de la Libye.

Mais certains irréductibles sont encore bien présents et se font connaître par les attentats suicides qui surviennent régulièrement à Kidal, Gao et Tombouctou.

Cette élection présidentielle paraît donc une occasion rêvée pour ces djihadistes qui veulent poursuivre le combat et en prévision de ces attaques, les autorités maliennes ont déjà prévu un large renforcement des conditions de sécurité sur place, notamment à Kidal.

La Rédaction


Élection présidentielle Kidal Mali Président
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