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Pression fiscale record: jusqu’au 29 juillet, vous travaillez pour l’Etat

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Vous entendez partout que la crise est la faute de l’ultralibéralisme, de la mondialisation dérégulée, et que la rigueur imposée par les élites provoque le chômage. Voilà que de telles idées méritent d’être réfutées. Jamais l’Etat français n’avait pesé aussi lourd dans l’économie. Jugez-en par vous-même : 65 jours pour financer l’Etat et les administrations centrales, 92 jours pour alimenter les caisses de la sécurité sociale, 40 pour les dépenses des collectivités locales, 9 jours pour rembourser les intérêts de la dette, et 3 petites journées enfin (soit 1% du PIB), pour la technocratie européenne. Toutes ces dépenses représentent presque 7 mois de richesse contrôlés, dépensés, gaspillés bien souvent par une administration publique et des élus qui n’ont jamais fait le moindre effort de réforme. Le « boulet français » c’est bien celui de la dépense publique, qui place la France sur le podium des pays à l’administration la plus obèse, juste derrière le Danemark.

Faire peser l’intégralité des dépenses publiques sur la fiscalité

En effet, pour alimenter le puits sans fond des dépenses et des promesses électorales, il faut bien prendre l’argent quelque part. Mais pour éviter que ce geste ne soit trop douloureux, les élus et les hauts fonctionnaires n’ont pas osé faire peser l’intégralité des dépenses publiques sur la fiscalité : malgré les récentes hausses d’impôts, en attendant celles à venir, les prélèvements obligatoires ne représentent que 46,3% de la richesse nationale. Le reste est fourni principalement par l’endettement, un service coûteux que l’on paye à nos débiteurs sous forme d’intérêts, et que nos enfants -qui naissent désormais avec une ardoise de 28 000 euros – paieront toute leur vie.

Evidemment, toute cette richesse ne disparaît pas dans les poches de l’Etat. Une partie revient dans l’économie, sous forme de prestations sociales, de pensions de retraites, de traitement des fonctionnaires ou encore de subventions au secteur économique privé. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que les Français ne sont plus un peuple libre. Quand le secteur de l’économie administrée devient plus lourd que celui de l’économie libre, la force, la corruption, les groupes de pression et les jeux d’influence deviennent en effet l’une des façons les plus lucratives de se « nourrir sur la bête ». Et contrairement aux élites danoises, les nôtres ont beaucoup moins de scrupules que d’autres à se laisser corrompre (la France est 22ème au classement mondial des pays les moins corrompus selon Transparency International).

Faut-il partir ?

Capitalisme de connivence, privilèges et gaspillages sont désormais les fléaux d’un pays qui ploie sous la dépense publique. Cette plaie qu’est l’économie suradministrée entraîne le pays dans le marasme de la récession et les Français vers le chômage de masse. Alors, que faire ? Vivre du système en parasite ? Fuir, comme plus de 80 000 Français par an (d’après les estimations de JP Gourévitch, expert des migrations) ? Ou bien demander enfin des comptes à ceux qui nous gouvernent, et exiger un recul de la dépense publique qui nous mène à la ruine ?

Français, vous êtes libérés du joug de la bureaucratie le 29 juillet ! Faites en sorte de ne pas laisser l’Etat et ses affidés vous grignoter le peu qui vous reste, exigez la baisse des dépenses publiques !

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