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Qui annexera le Pôle Nord ?

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Le contrôle du Pôle Nord est devenu aujourd’hui un enjeu économique très important puisque, « grâce » au réchauffement climatique et à la fonte des glaces, il ouvre de nouvelles voies de navigation ainsi que des zones de pêche et facilite la découverte de nouveaux gisements de pétrole et de gaz.

Lene Espersen, la ministre danoise des Affaires étrangères, indiquait il y a quelques jours que les revendications de son pays sur le Pôle n’avaient « rien de nouveau » et que le Danemark était à l’heure actuelle en train d’élaborer sa politique pour la zone Arctique.

 

Le Pôle Nord attise la convoitise des nations de la région

 

Le Danemark n’est pas le seul pays intéressé. La majorité des nations qui disposent d’un débouché sur l’océan Arctique comme Les États-Unis, le Canada, la Norvège et la Russie revendiquent peu ou prou ce nouvel El Dorado glacé.

En 2007, deux mini-sous-marins russes avaient déjà planté le drapeau de leur pays sur un fond marin de la région.

« Nous sommes face à un nouvel Arctique », explique Niklas Granholm, le directeur en charge des études pour la défense suédoise, « et les puissances régionales ne veulent pas louper ce coche ».

La Suède vient de prendre la direction du Conseil Arctique, une organisation intergouvernementale regroupant le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Russie, les États-Unis et la Suède. Ce Conseil Arctique a pour la première fois adopté une stratégie commune pour organiser et coordonner la recherche de pétrole en Arctique.

 

Une catastrophe écologique annoncée

 

Compte tenu de l’activité croissante dans cette zone géographique jusqu’ici relativement préservée, les organisations de défense de l’environnement commencent à hausser le ton et dénoncent les risques que cette course effrénée aux ressources naturelles fait courir aux sensibles écosystèmes arctiques.

 

Global Post / Adaptation JOL-Press.

 

 

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