Les débats sur le budget 2014 sont sur le point de débuter et les différents acteurs ne tardent pas à se positionner. Comme ils s’annoncent longs ces six prochains pour le gouvernement… L’avis de la CGPME.
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Depuis 2011, les entreprises se sont vues ponctionnées de plus de 30 milliards d’euros supplémentaires. Les impôts et taxes produisent des effets mais pas ceux attendus.
Un risque de moins-value
Ainsi la Cour des Comptes elle-même pointe du doigt le risque de moins-value qui pèse sur l’impôt sur les sociétés en 2013. De même, la hausse du forfait social passé de 2 % en 2009 à 20 % en 2012 a entraîné des changements de comportement dans les entreprises, le rendement de la mesure est donc inférieur à celui escompté.
Quant au marché immobilier, les mesures et contre-mesures ont eu pour conséquence d’entraîner une paralysie aux effets dévastateurs pour les professionnels.
Les contre-indications de l’outil fiscal
Qu’à cela ne tienne le rapporteur général du budget à l’Assemblée suggère « d’utiliser l’outil fiscal pour mettre en œuvre les priorités du gouvernement et de la majorité … si l’urgence budgétaire oblige à nouveau à recourir aux prélèvements obligatoires ».
En clair si les impôts ne rapportent pas assez il n’y a qu’à les augmenter. C.Q.F.D.
Trop d’impôt tue l’impôt. Est-ce si dur à comprendre ? La colère gronde.