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Zimbabwe: Robert Mugabe joue-t-il sa dernière carte?

31.07.2013 par La Rédaction

Fin de mandat pour le président Mugabe au Zimbabwe. Mais le président au pouvoir depuis l’indépendance du pays, en 1970, n’est pas encore prêt à prendre sa retraite. A 89 ans, il se battra une nouvelle fois contre son opposant historique, Morgan Tsvangirai, bien décidé à ne pas laissé cette troisième chance lui échapper.

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Ce 31 juillet, les électeurs zimbabwéens sont appelés aux urnes à l’occasion d’un scrutin attendu pour être historique. En cours, le président sortant Robert Mugabe qui, à 89 ans, brigue un nouveau mandat après 33 ans passés au pouvoir. En face de lui, son opposant historique et Premier ministre Morgan Tsvangirai, 61 ans, fermement décidé à ne pas laisser passer cette troisième chance.

Troisième tentative pour Morgan Tsvangirai

Au-delà du résultat du scrutin, c’est également le déroulement de cette élection qui sera largement épiée tant par les observateurs internationaux que par les électeurs, lassés de trop de scrutin marqués par des fraudes massives ou par la répression violente des opposants au président en place.

Lors de la dernière élection présidentielle, en 2008, Morgan Tsvangirai était arrivé en tête de l’élection présidentielle, au premier tour du scrutin. Un deuxième tour était néanmoins nécessaire pour départager les deux candidats et face à la forte répression, qui a fait 200 morts dans le camp des opposants à Mugabe, Morgan Tsvangirai avait finalement décidé d’abandonner la partie, laissant Robert Mugabe vainqueur, de fait, et président pour un nouveau mandat de six ans.

La précédente édition avait également été marquée par des fraudes massives, en 2002 et pour sa première tentative présidentielle, Morgan Tsvangirai s’était incliné une première fois devant le président historique du Zimbabwe.

Mugabe promet la démocratie

Cette fois-ci, le président sortant l’a promis, l’élection présidentielle sera sans fraude et sans répression. Lors de son dernier meeting de campagne, dimanche 28 juillet, Robert Mugabe a appelé à un vote paisible promettant une élection libre et équitable. « Nous ne forçons personne à voter de telle ou telle façon », a ajouté le président sortant.

 Un dernier meeting sous le signe de la démocratie pour celui qui souhaite visiblement terminer sa vie au pouvoir.

Pourtant, les observateurs internationaux doutent de la sincérité du président et de son gouvernement. Outre la répression organisée contre les opposants au président, c’est l’intégralité du système électoral qui devrait être à revoir pour assurer les conditions d’un scrutin libre et équitable tel que l’a appelé de ses vœux le président.

Le scrutin sera-t-il démocratique ?

« Les conditions d’un scrutin libre et équitable n’existent pas », a notamment estimé l’ONG International Crisis Group, lundi 29 juillet.

En effet, les listes électorales ne sont pas à jour et le candidat Tsvangirai a d’ailleurs déploré ne pas avoir eu accès à ces listes. Selon une autre ONG, un million d’électeurs déjà morts ou de personnes ayant déménagé à l’étranger seraient notamment présents sur cette liste, ainsi que plus de 100 000 centenaires.

Selon le MDC, ces électeurs auraient curieusement tendance à se révéler de fervents partisans de Robert Mugabe lors des élections présidentielles.

La campagne électorale elle-même ne semble pas s’être déroulée dans des conditions idéales. Les médias sont majoritairement acquis à la cause du président et récemment, le chef de campagne de Morgan Tsvangirai, Morgan Komichi, a été arrêté dans la journée de dimanche alors qu’il venait de signaler la mise à la poubelle de bulletins du vote anticipé et avoir émis des réserves sur l’indépendance de la commission nationale électorale.

La Rédaction


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