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C’est à la suite d’une demande effectuée en 2005 par un chercheur en histoire étudiant le programme d’avions espions U2 – et en vertu de la loi sur la liberté d’information – que la CIA a ressorti de ses archives et publié des documents classés secret-défense sur le programme de reconnaissance conduit dans les années 50 et 60. Au moins douze pages y sont consacrées à l’Area 51 et à la zone de Lake Groom aux portes du désert de Mojave dans la Nevada – entre Las Vegas et San Francisco.
Une zone interdite
Les documents confirment bien qu’il y a eu des phénomènes bizarres dans cette zone désertique sous contrôle militaire mais rien d’aussi excitant que les chercheurs d’extra-terrestres ne l’ont sans doute imaginé.
C’est sur ce site – un site sur une ancienne mine qui n’apparaît ni sur Google maps, ni sur les images satellites – que les autorités militaires américaines ont conduit les essais en vol des deux programmes d’avion de reconnaissance qui ont marqué l’histoire de la guerre froide, l’U-2 et son successeur, l’Oxcart.
La zone est plutôt inhospitalière et avait été rebaptisée « Paradise Ranch » pour soutenir le moral des troupes stationnées sur place. « Paradise Ranch » ou « The Ranch »… Avant d’accueillir les prototypes des avions qui serviront à espionner l’Union soviétique, ce site a d’abord été affecté à la commission à l’énergie atomique et devait servir de zone de test.
Toutes ses activités expliquent sans doute les témoignages évoquant la présence d’objets volants non identifiés dans le ciel de la région.
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Pas de nouvelles d’E.T.
L’Area 51 tient sa célébrité à la rumeur selon laquelle elle abriterait le centre de recherche sur les OVNI et les extra-terrestres. C’est ainsi là que se trouverait les restes d’une soucoupe volante extra-terrestre ainsi que la dépouille d’un extra-terrestre censés s’être crashé à Roswell dans le Nouveau-Mexique. C’est là aussi que travailleraient les « Men in Black » – les hommes en noir -, chargé de préserver le secret autour de la présence d’extra-terrestres sur Terre.
Rien sur ce point dans les documents déclassifiés et nul doute que l’Area 51 et la créature de Roswell continueront à nourrir les théories – plus ou moins – farfelues…