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Approuvé en mars 2012 lors d’un référendum, ce projet de « drive-in » du sexe a été inauguré, lundi 26 août, après des « journées portes ouvertes » le samedi précédent – des « journées portes ouvertes » qui ont permis aux riverains de découvrir les lieux.
Un parcours balisé
Il y a deux semaines, la ville de Zurich, en Suisse, dévoilait déjà l’aménagement de ces « garages à sexe », installés dans un ancien quartier industriel à l’ouest de la ville.
Signalé par un parapluie rouge – un symbole surtout utilisé en Europe de l’Est pour signaler une zone de prostitution –, ce nouvel espace a été entièrement pensé, aménagé et balisé pour réguler au mieux la prostitution et garantir la sécurité des prostituées.
Neuf « sexboxes », sortes de petits abris en bois, attendent les clients qui n’ont le droit de venir que seuls et en voiture. Les neufs petits garages, illuminés la nuit de couleurs différentes pour rendre l’endroit moins lugubre, sont tous équipés d’une sonnette d’alarme qui permet aux prostituées de prévenir la police en cas de danger ou de client récalcitrant.
Deux assistantes sociales
Des toilettes, des douches, une salle à manger et des lits seront également mis à disposition des travailleuses du sexe et deux assistantes sociales assureront des permanences de 19 heures à 5 heures du matin – heures d’ouverture du « drive-in » – pour discuter avec les prostituées. Elles pourront ainsi s’assurer de leur état psychologique et de leurs éventuels problèmes de santé.
Contrôler la prostitution
Ce projet, inspiré de dispositifs similaires qui existent en Allemagne, vise, selon la ville, à réguler la prostitution et à garantir la sécurité des prostituées en minimisant les dangers qu’elles peuvent connaître dans l’espace public.
Malgré les avis plutôt positifs des riverains ayant déjà visité le « drive-in » lors des portes ouvertes, les autorités locales ne sont pas encore sûres du succès que pourrait rencontrer un tel dispositif.