Site icon La Revue Internationale

Enzo Zidane sur les traces de son père au Real Madrid

enzo_zidane_briko.jpgenzo_zidane_briko.jpg

[image:1,l]

La même gestuelle, le même caractère. L’idée de voir le fils ainé de Zinédine Zidane, prendre sa succession au poste de meneur de jeu du club le plus titré sur la grande scène européenne, fait fantasmer tous les amateurs de ballon rond de l’Hexagone et de la péninsule ibérique.

Si cela n’est pas encore d’actualité, le jeune Enzo n’ayant effectué que quelques entraînements avec les professionnels, comme bon nombre de coéquipiers de son âge pour leur faire goûter au haut niveau, il vient toutefois, selon le magazine sportif espagnol spécialisé du club madrilène As, d’être surclassé à tout juste 18 ans avec l’équipe C du Real Madrid.

Un nom qui pèse, mais un talent certain. Suffisant ?

Cela le fera évoluer en troisième division sur l’échelon national, tandis que s’il suivait un parcours ordinaire, il traînerait encore ses crampons avec des jeunes de son âge en Juvenil A, l’équivalent des moins de 19 ans.

Bon nombre de voix auront un avis contrasté sur le potentiel du jeune homme : si certains n’y voient là qu’une faveur car le père, actuellement entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti sur le banc des Merengue, est l’une des idoles du club, d’autres soulignent une certaine ressemblance et un niveau qui, s’il ne l’amènera pas – à priori – parmi les meilleurs, en fera un honnête joueur.

La presse locale, qui se passionne pour son cas, a pu ainsi analyser le jeu du rejeton de l’ancien numéro 10 et capitaine de l’Equipe de France. Comme « Zizou », Enzo évolue derrière les attaquants et organise le jeu avec un certain « talent », tout en gardant une gestuelle bien spécifique à son héritage.

« Chic » sur l’aire de jeu, avec des « détails techniques » qui ne trompent pas, il pousse même le mimétisme dans le caractère, n’hésitant pas à s’affirmer et gare à celui qui le bouscule car il a le sang chaud, comme il l’a montré en janvier dernier lors de l’Al Kass Cup, un tournoi pour jeunes au Qatar, dans une rencontre durant laquelle il s’est fait expulser pour un coup de pied volontaire peu après le coup d’envoi.

Une médiatisation pour sûr due à un nom de famille célèbre, son cas n’étant pas à ranger parmi les surdoués, mais une évolution à suivre pour un jeune qui doit déjà faire face à une certaine pression. Derrière, les petits frères poussent également parmi les catégories jeunes de la Maison Blanche : Luca, 15 ans, est, dit-on, le prometteur gardien de but des Cadete A, tandis que Theo, 11 ans, empile les buts avec les Alevin A.

Le Santiago Bernabeu, antre du Real Madrid, ne rêve que d’une chose : voir le nom Zidane briller à nouveau sur sa pelouse. Le père, quant à lui, reste mesuré et tente encore de couver ses jeunes protégés face à l’impitoyable monde professionnel du sport.

Quitter la version mobile