Site icon La Revue Internationale

La «Garantie Jeunes»: une allocation de 450 euros pour les 18-25 ans

[image:1,l]

Mesure phare développée dans le cadre du plan de lutte contre les pauvretés et pour l’inclusion sociale, en janvier 2013, la Garantie jeunes sera finalement expérimentée cet automne. Cette allocation d’environ 450 euros sera versée chaque mois aux jeunes âgés de 18 à 25 ans en difficulté d’insertion, encore trop jeunes pour toucher le revenu de solidarité active (RSA).

10 000 jeunes visés

Dans un premier temps, la Garantie jeunes sera versée  à 10 000 jeunes, sur 10 territoires pilotes, « avant une montée en charge progressive sur l’ensemble du territoire national, d’ici 2016, pour 100 000 jeunes par an en rythme de croisière » indique le site du gouvernement.

La « première vague de tests » concernera donc dix territoires, urbains et ruraux, « de toutes sensibilités politiques », précise Matignon : les Bouches-du-Rhône, la Seine-Saint-Denis, la Réunion, le Vaucluse, le Lot-et-Garonne, « l’Allier associé au Puy-de-Dôme », le Finistère, l’Eure, l’Aude et les Vosges. Dès 2014, dix autres territoires pourraient verser cette allocation dont le département de l’Essonne, la Seine-Maritime, le Pas-de-Calais, la Dordogne, et la Creuse.

Dans un communiqué, le gouvernement décrit cette allocation comme « une réponse à la situation particulièrement difficile des jeunes isolés et sans ressources, non couverts par le RSA, qui ont besoin d’être aidés et accompagnés pour s’insérer dans la vie professionnelle ».

Les jeunes de 18-25 ans en situation de grande précarité

Qui pourra bénéficier de cette allocation ? Les jeunes de 18 à 25 ans, en dehors du système éducatif, sans emploi, ni en formation – NEETs (Not in Education, Employment or Training) – « en situation de grande précarité, pour la plupart en rupture familiale, et ayant trop souvent perdu l’espoir de s’en sortir », explique le site du gouvernement.

« Un contrat d’échanges réciproques »

En échange, le jeune s’engage à respecter ce contrat d’échanges réciproques avec les personnes qui l’encadrent : « la mission locale lui octroie une allocation équivalente au RSA et s’engage à lui proposer un accompagnement intensif, donnant lieu à des propositions régulières de formation ou d’emploi. Un contrat d’engagements réciproques en somme entre le jeune et la mission locale », poursuit Matignon.

Quitter la version mobile