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Les unes après les autres, le pape François, 76 ans, tournent les pages… Aujourd’hui, il a choisi son second et il s’est fait prendre en photo avec un téléphone portable en compagnie d’un groupe de jeunes catholiques. Le Vatican est bien désormais au XXIème siècle.
Un pape qui soigne les formes…
Un « selfie », d’après l’Oxford dictionnary, est autoportrait pris à partir d’un téléphone portable, une activité régulière, désormais, pour tant de modestes mortels, une activité à laquelle jamais – en tout cas en public –ne s’était livré un souverain pontife. C’est fait !
Twitter buzze… Une photo du pape François entouré de jeunes croyants agite le réseau social mondial. On y voit François au naturel, comme on s’est habitué à le voir depuis son accession au trône de Saint-Pierre, souriant et entouré de jeunes gens aux anges.
Le pape n’a pas lui-même appuyé sur le bouton pour prendre le cliché. On imagine que ce sera pour la prochaine fois. Chaque chose en son temps, la communication vaticane semble désormais trop bien étudiée pour qu’elle puisse être précipitée.
Le #Pape fait le buzz avec une photo prise au téléphone portable avec des jeunes – http://t.co/KFsXezaptt pic.twitter.com/nivlVhHPVo
— MYTF1News (@MYTF1News) August 31, 2013
… et le fond
Plus sérieusement, plus fondamentalement, c’est une autre nouvelle du Saint-Siège qui restera dans les annales. Samedi 31 août, le pape François a choisi son premier ministre, un premier ministre relativement jeune et très respecté au sein de l’Eglise, Monseigneur Pietro Parolin.
Le nouveau « Secrétaire d’Etat », Monseigneur Pietro Parolin, est un italien de 58 ans – un âge inhabituellement jeune pour de telles fonctions puisque c’est même un record historique. Il aura la charge du gouvernement quotidien du Saint-Siège, le gouvernement quotidien et temporel, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise.
Le principal atout de l’heureux élu est sans doute sa très bonne connaissance de la curie romaine, l’administration centrale de l’Eglise. Un atout qui devrait lui permettre les faiblesses de son prédécesseur le cardinal Bertone, dont les carences ont été maintes établies.
Le pape François montre qu’il peut être photogénique il n’en reste pas moins un chef, politique et forcément spirituel.