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Les aéroports parisiens sont parmi les moins ponctuels au monde

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Marre d’attendre dans les terminaux ? Sortie par le Washington Post, l’étude menée par le site américain FlightStats a permis d’identifier dans quels aéroports internationaux les retards d’avions étaient en moyenne les plus conséquents. L’enquête a été réalisée durant le mois de juin, parmi les 35 aéroports les plus grands au monde, en considérant qu’un retard était établi à partir du moment où quinze minutes d’attente supplémentaires devaient s’effectuer à la porte d’embarquement.

Et il n’y a pas de quoi fanfaronner côté français puisque nous faisons partie des moins ponctuels. A Roissy Charles-de-Gaulle par exemple, seuls 58% des vols ayant décollé depuis l’aéroport parisien sont arrivés à l’heure à leur destination. Pire, plus de 11% des vols ont connu un retard de plus de quarante-cinq minutes durant le mois de juin. A Orly, la donne n’est pas plus enthousiasmante, puisque seulement 52% des avions au départ de l’aéroport sud-parisien ont été dans les temps, tandis que 13% accusaient quarante-cinq minutes d’attente en plus.

Tokyo, roi de la ponctualité. Paris, décrié

[image:2,s] En revanche, si vous désirez une organisation irréprochable et que votre transport se déroule sans embûche, n’hésitez pas à passer par les aéroports tokyoïtes, salués par les chercheurs. En effet, la capitale du Japon place ses deux principaux aéroports internationaux en tête des plus ponctuels, celui d’Haneda affichant un taux record de 95% d’avions décollant à l’heure prévue. Celui de Narita, quant à lui, dépasse les 86%. Au niveau européen, préférez Amsterdam (83,5%), Munich (83,3%) et Madrid (78%), qui se placent tous trois dans le top 10 mondial des aéroports majeurs respectant les horaires.

Au contraire, évitez-vous des maux de têtes en ne naviguant pas par l’aéroport de Pékin, dont la ponctualité ne concerne que 18% de ses vols. 45% des avions décollant depuis l’aéroport chinois accusaient même un retard de quarante-cinq minutes lors de leur arrivée. A Shangai, la donne est sensiblement la même avec seulement 28% des avions décollant en temps et en heure, tandis qu’Istanbul complète le trio des cancres mondiaux en n’assurant dans les temps que 38% de ses transferts aériens.

Une analyse contestable

Comme le souligne le Washington Post, relayé par Slate, de nombreuses critiques peuvent cependant être adressées à l’enquête, avec notamment la prise en compte du facteur météo : «Les données incluent des milliers de vols par aéroport mais la fourchette de temps limitée [seulement un mois, NDLR] signifie que les résultats peuvent être biaisés par les conditions météorologiques. »

Pareil, certaines zones géographiques ont été négligées : « Le rapport se concentre beaucoup sur l’Europe, l’Amérique du nord et l’Asie de l’Est. Même si c’est vrai que la plupart des gros aéroports sont là, pas tous. Je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas inclu les données pour les aéroports de Bangkok, Dubai ou Jakarta, qui font partie des plus occupés au monde. »

Retrouvez ci-dessous une carte interactive indiquant les taux de ponctualité de chaque aéroport majeur. En vert, ceux qui assurent plus de 75% des liaisons à l’heure donnée ; en jaune, entre 60 et 75% ; et en rouge, moins de 60% des avions décollant à l’heure. (source : Washington Post

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