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Les bonbons, principale cause d’étouffement chez l’enfant

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Selon une étude américaine parue le 29 juillet dans la revue Pediatrics, les bonbons seraient la première cause d’étouffement chez les plus jeunes. Arrivent ensuite la viande et les os.

La cible : le bonbon dur

Les six chercheurs à l’origine de ces travaux ont analysé les données médicales d’un échantillon représentatif des urgences pédiatriques aux États-Unis. Entre 2001 et 2009, environ 112 000 cas d’étouffements non fatals ont été recensés chez les enfants de moins de 14 ans. Les chercheurs ont constaté que le bonbon dur représentait environ 15,5 % des cas au cours de cette période.

Les autres formes de bonbons arrivent en seconde position (12,8 % des admissions). Suivent la viande (12,2 %), les os (12 %), les fruits et légumes (9,7 %), le lait (6,7 %) et les fruits à coques (6,5 %).

La plupart du temps, l’incident était sans gravité. 87,3 % des patients « ont été traités et renvoyés chez eux », note les auteurs de l’étude. « Mais dans 10 % des cas, les enfants ont été hospitalisés et 2,6 % ont quitté l’hôpital contre l’avis des médecins », précisent-ils.

L’âge moyen des enfants pris en charge pour étouffement non mortel était de 4,5 ans. 37,8 % des cas étudiés concernaient des enfants de moins d’un an.

Étouffement : comment limiter les risques ?

Les chercheurs soulignent l’importance de la surveillance. Ils recommandent, par ailleurs, une amélioration de l’étiquetage des aliments et un renforcement de la sensibilisation du public.

En cas d’étouffement chez un adulte ou un enfant de plus d’un an, la Croix-Rouge conseille de donner au maximum cinq fortes claques entre les omoplates de la personne, en la penchant en avant et en soutenant sa poitrine avec l’autre main. Lorsque le corps étranger a été rejeté, la victime va prendre sa respiration et se mettre à tousser.

En cas d’échec, il est possible de réaliser une compression abdominale. Il suffit de se mettre derrière la victime (penchée vers l’avant) et de placer ses bras autour de la partie supérieure de son abdomen. Ensuite, il faut positionner l’un de ses poings entre le nombril et l’extrémité inférieure du sternum, le maintenir en place avec l’autre main et l’enfoncer vers soi et vers le haut. Le geste peut se répéter au maximum 5 fois.

Si la victime perd connaissance, alertez immédiatement les secours.

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