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L’utilisation de Facebook rendrait malheureux

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L’utilisation du réseau social Facebook serait dangereuse pour la santé et à utiliser avec modération. C’est ce que vient de prouver une équipe de chercheurs de l’Université du Michigan dans une étude publiée dans la revue Plos One.

Facebook est dangereux pour la santé

Selon eux, les personnes qui passeraient le plus de temps sur Facebook seraient ceux qui se sentiraient le moins heureux. Non pas que Facebook serait le rendez-vous des malheureux, mais parce que l’utilisation du réseau social aurait un effet néfaste sur le bonheur de ses utilisateurs.

Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont établi un protocole jamais imaginé jusqu’ici, malgré le nombre important d’études qui a déjà été publié sur le réseau social à succès.

Ce protocole permet en effet d’évaluer scientifiquement les effets de l’utilisation de Facebook sur les aspects affectifs et cognitifs du sentiment de bien-être des utilisateurs.

Sentiment de solitude et inquiétude ?

82 étudiants, âgés en moyenne de 19 ans et demi, ont été sélectionnés pour tester ce protocole. Durant 14 jours consécutifs, et cinq fois par jour, ces étudiants ont reçu des textos leur demandant de remplir un questionnaire en ligne.

Les réponses donnaient ont permis aux scientifiques d’évaluer leur état affectif, qu’il s’agisse de leur bien-être général, de leur sentiment de solitude ou de leur état d’inquiétude, mais aussi d’évaluer leur utilisation de Facebook et leurs interactions avec diverses autres personnes, par téléphone ou en direct.

Un sentiment de bien-être qui se dégrade

« Les résultats montrent que plus les sujets utilisent Facebook, plus leur sentiment subjectif de bien-être se dégrade « , explique Philippe Verduyn, chercheur à l’université de Leuven et auteur de l’étude.

« Nos données indiquent que l’usage de Facebook prédit une dégradation des deux aspects du sentiment de bien-être que sont la satisfaction globale que l’on a de sa vie et l’humeur que l’on ressent sur le moment », concluent les experts dans leur étude.

> Lu sur LeFigaro.fr

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