Le directeur général de Twitter au Royaume-Uni, Tony Wang, a présenté ses excuses aux femmes victimes de tweets haineux sur le réseau social. Jugeant ces insultes inacceptables, il s’est engagé à « faire plus » pour protéger les internautes contre ces comportements abusifs.
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«Ce n’est pas acceptable dans le monde réel, ni sur Twitter»
Tony Wang, le directeur général de Twitter au Royaume-Uni, s’est excusé sur son compte samedi 3 août auprès des internautes qui ont été victimes de tweets haineux sur le réseau social : « Je tiens à m’excuser personnellement auprès des femmes qui ont été insultées sur Twitter pour ce qu’elles ont enduré » a-t-il écrit dans un tweet.
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« Les insultes dont elles ont été victimes ne sont tout simplement pas acceptables. Ce n’est pas acceptable dans le monde réel, ni sur Twitter ». « Nous pouvons faire plus et nous ferons davantage pour protéger nos utilisateurs contre ces injures. C’est notre engagement », a-t-il ajouté.
Parallèlement, la police britannique a annoncé qu’elle était en train d’enquêter sur les plaintes déposées par huit personnes victimes de harcèlement ou de menaces sur la plateforme.
Pétition en ligne
Pour avoir milité pour que la romancière Jane Austen apparaisse sur les futurs billets de 10 livres, la journaliste britannique Caroline Criado-Perez avait reçu des dizaines de menaces de viol sur Twitter. « Caroline Criado-Perez, je te retrouverai », « Tout le monde, prenez place à bord du train du viol, @CCriadoPerez en est la conductrice » : face à ces tweets haineux, les utilisateurs s’étaient mobilisés en signant une pétition pour dénoncer le manque de réactivité du site de micro-blogging.
Création d’un bouton d’alerte
Tony Wang, le responsable britannique de Twitter, avait alors réagi sur le réseau social en affirmant que le site prenait « très au sérieux le harcèlement » en ligne, précisant qu’il mettrait en place ce fameux bouton de signalement en bas des messages, sur l’application iPhone et sur le web: « Nous testons des moyens de simplifier le signalement, en utilisant un bouton d’alerte sur l’application iPhone et sur le web » avait-t-il expliqué dans un second tweet.
