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Sur NBC: les aveux de Bradley «Chelsea» Manning n’ont ni queue, ni tête…

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Une histoire de changement de sexe. Pfff, spontanément, on s’en moque. Que ce Manning s’appelle Bradley ou Chelsea, peu importe. Mieux encore, grand bien lui fasse… Dépêche suivante.

Mythe et mythe…

Mais c’est trop gros ou trop petit… Manning – le soldat Manning – vient d’être condamné à 35 ans de prison. Sa condamnation en fait – quoi que l’on puisse penser du fond de l’affaire – un symbole, et un martyre pour certains.

En divulguant des informations militaires et diplomatiques confidentielles, en étant à l’origine de l’affaire Wikileaks, il a risqué la prison – voire la mort – mais, fondamentalement, il a marqué l’histoire, l’histoire du journalisme accessoirement, l’Histoire tout court par-dessus tout.

Au nom de la défense des libertés, de la Liberté, nombreux sont ceux, partout, qui se sont indignés du sort qui était réservé à Bradley Manning. Nombreux sont ceux qui ont voulu croire qu’il avait agi en conscience, au nom d’un idéal assumé et qu’au passage il s’était oublié. Désormais, on peut s’interroger sur les motivations réelles de cet individu – non pas parce qu’il souffre d’un problème d’identité sexuelle mais parce qu’il mélange tout… D’un côté, une cause quasi universelle, de l’autre un problème intimement personnel. Nous n’avons que faire de son médiatique « me, me, me  » – « moi, moi, moi » en anglais – et il serait déplorable qu’il puisse nous émouvoir !

Autre chose ?

Pas du tout. Au lendemain de sa condamnation, nous aurions pu espérer une grande et belle déclaration de principe, une ultime signature de son « geste héroïque ». Rien, rien… par l’intermédiaire de son avocat complice, Bradley Manning nous parle de lui, juste de lui, de ses états d’âme, de ses souffrances – comme s’il éprouvait le besoin de nous émouvoir, l’ex-soldat !

On a envie de s’arrêter là, d’éteindre ordinateurs et télévisions, de tout arrêter, de s’enfermer dans une crise de misanthropie aigüe… Triste sire, tristes temps, triste monde !

On a les « Chelsea » Manning que l’on mérite…

PS 1: on se demande ce qu’en pense Julian Assange ?

PS 2 : on se félicite de ne pas avoir signé la pétition pour que Bradley Manning reçoive le prix Nobel de la Paix. Et que cela soit bien clair, ce n’est pas de la transphobie ou je ne sais quoi…

par Franck Guillory

La preuve par l’image…

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