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Syrie, Irak… et ces observateurs de l’ONU censés faire la vérité

27.08.2013 par La Rédaction

En Syrie, ils sont chargés de déterminer l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad ou les rebelles qui lui sont opposés. En Irak, en 1992 d’abord, ils avaient pour mission de trouver les armes de destruction massive prétendument cachées par le régime de Saddam Hussein. De lourdes missions pour ces observateurs et experts de l’ONU aux moyens somme toute limités…

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Le monde attend désormais les conclusions des observateurs de l’ONU envoyés en Syrie. Des armes chimiques ont-elles été utilisées sur plusieurs quartiers de Damas ? Si oui, qui est à l’origine de cette attaque ?

De vraies réponses ?

Ces questions devront être, en partie, éclairées par ces experts qui, sur place, n’ont pas une mission aisée. En effet, selon les termes de leur mandat, les experts des Nations Unies ne sont pas habilités à déterminer qui sont les responsables des attaques qu’ils identifient. Ils ne peuvent également intervenir que dans certaines zones du pays, trois zones, préalablement délimitées de concert avec Damas.

Six jours après l’attaque, le régime de Bachar al-Assad a finalement accordé l’autorisation de circulation et d’enquête à ces observateurs de l’ONU en Syrie. Ces derniers peuvent se déplacer sur les lieux de l’attaque, dans la banlieue de la capitale syrienne, effectuer des prélèvements et interroger la population. Si aucune réponse précise ne devrait permettre de déterminer formellement les auteurs de l’attaque, des pistes pourraient néanmoins être soulevées.

Ce n’est pas la première fois que des observateurs internationaux, mandatés par les Nations Unies, foulent le sol syrien.

300 observateurs de la paix à l’ONU

Dès le 5 avril 2012, lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une déclaration présidentielle appelant le gouvernement syrien à mettre un terme à ses opérations militaires, il manifeste également sa disposition à autoriser l’envoi d’une mission d’observateurs de l’ONU pour contrôler la cessation des hostilités et la mise en œuvre du plan imaginé alors par Kofi Annan, premier émissaire de l’ONU pour la Syrie, aujourd’hui remplacé par Lakhdar Brahimi.

300 observateurs sont alors mis à contribution et attendent leur envoi sur le terrain. Le mandat en vertu duquel ils sont dépéchés leur demande de surveiller la mise en œuvre intégrale du plan en six points proposé par Kofi Annan. Cette résolution est officiellement adoptée le 21 avril 2012.

C’est le 20 août dernier que les experts de l’ONU sont retournés sur le terrain. Chargés d’enquêter sur l’emploi d’armes chimiques, la durée de leur mandat est alors fixée à 14 jours au bout desquels ils doivent rendre leurs conclusions, sauf extension mutuellement agréée avec les autorités syriennes.

Vingt ans plus tôt en Irak

L’histoire se répète, plus de vingt ans auparavant, c’est en Irak que les observateurs de l’ONU étaient envoyés pour déterminer la présence d’armes de destruction massive dans le pays de Saddam Hussein. Tout comme en Syrie, les autorités irakiennes refusent dans un premier temps l’entrée de ces observateurs sur le sol irakien.

Le 6 juillet 1992, le Conseil de sécurité condamne alors le refus des autorités irakiennes de permettre l’entrée des équipes d’inspection de l’Unscom au ministère de l’agriculture. Le 26 juillet, l’ONU et l’Irak s’accordent finalement sur l’entrée de ces experts nucléaires.

Sur place, les équipes des Nations Unies font face à de nombreux déboires et se voient refuser l’accès à de nombreux sites sensibles. En juin 1996, malgré l’adoption de la résolution 1060 exhortant l’Irak à garantir un accès libre à tous les sites aux inspecteurs de l’Onu, ces inspections sont de nouveau bloquées.

L’année suivante, des équipes de la commission spéciale des Nations Unies (Unscom) sont de nouveau bloquées à l’entrée de certains sites et une nouvelle résolution prévoit de nouvelles sanctions pour contraindre Bagdad à coopérer avec l’ONU en matière de désarmement. Quelques semaines plus tard et grâce à la médiation russe, tout le personnel de l’Unscom reprend quelques jours plus tard ses inspections en Irak.

Pas d’armes de destruction massive chez Saddam Hussein

Mais le malaise reprend en janvier 1998 et Bagdad bloque l’inspection des sites présidentiels arguant que trop d’inspecteurs de l’Unscom sont de nationalité anglaise ou américaine. Un mois plus tard, Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, et Tarek Aziz, vice-Premier ministre irakien, d’un accord pour garantir l’accès des inspecteurs aux sites présidentiels. Ces derniers seront inspectés pour la première fois le 26 mars de cette année.

Durant les quatre années qui suivront, les équipes de l’Unscom ne cesseront d’être interrompues dans leurs travaux et de subir lesfoudres de l’opinion publique qui dénonce notamment la partialité de Richard Butler, président australien de la commission spéciale des nations unies, accusé d’avoir été en permanence en contact avec le Conseil national de sécurité des Etats-Unis.

Ce n’est qu’en septembre 2002 que l’Irak accepte le retour inconditionnel des inspecteurs de l’UNSCOM. Le gouvernement américain reste alors sceptique face à ce changement radical et, l’année suivante, le pays est envahi. Il sera découvert plus tard que le régime de Saddam Hussein ne possédait pas d’armes de destruction massive.

La Rédaction


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