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4 000 milliards d’euros par jour: le marché des changes explose

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Le marché des changes en pleine expansion

Ainsi les transactions sur le marché des changes ont augmenté continuellement, de plus d’un tiers, durant les trois dernières années, pour atteindre finalement cette année 4 000 milliards d’euros journaliers, soit 5 300 milliards de dollars.

Ce rapport sur trois ans donne la raison de cette expansion du marché des changes : la puissance montante des fonds spéculatifs et des autres intervenants non bancaire.De plus, force est de constater que Londres a affirmé sur les 3 dernières années sa mainmise sur le sujet.

Enfin, le rapport de la BRI indique, sans grande surprise, que le dollar reste la monnaie la plus utilisée dans le marché des changes.Ce qui n’est pas le cas de l’euro en revanche. Sa part dans l’univers des changes est tombée au plus bas cette année, depuis son lancement en 1999. La faute à la crise économique qui secoue la zone euro depuis 2010.

Le dollar décolle, l’euro recule

Côté chiffres , le dollar, qui représentait 85 % de toutes les transactions bancaires il y a 3 ans, représente désormais 87 % de ces échanges.Le yen progresse également avec une utilisation de la monnaie japonaise dans les opérations de changes passé de 19 % il y a 3 ans, à 23 % aujourd’hui. Quant à l’euro, il perd du terrain.Son utilisation dans le marché des changes est passée de 39 % en 2010, à 33 % en avril 2013, au niveau du trading Forex.

Une augmentation des changes qui s’explique de la manière suivante, pour David Puth, directeur général de CLS Bank, une société de compensation des transactions de change :« Aujourd’hui le marché des changes est plus liquide, efficace, transparent…On peut raisonnablement supposer que le volume d’affaires quotidien continuera d’augmenter dans les années à venir. »

Londres reste la principale place forte du marché des changes

En ce qui concerne les places fortes, Londres reste en tête avec 41 % de parts du marché des changes. La City est suivie par les Etats-Unis (19 %) et par Singapour, qui a ravi la troisième place au Japon.A noter que les Banques centrales et les fonds souverains ne revendiquent pour leur part que moins de 1 % du total des transactions de changes journalières, à la différence des banques régionales qui représentent plus du quart de ces transactions. 

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