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Comment savoir si l’on vous ment par textos

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Pas facile de savoir quels sentiments inspirent la personne qui vous envoie des messages, par textos ou sur un réseau social. Pourtant, pour des chercheurs de l’université de Brigham  Young aux Etats-Unis, certaines pistes pourraient permettre de déceler, si ce n’est les sentiments, au moins les mensonges.

Nous ne détectons le mensonge que dans 54% des cas

C’est dans une étude parue dans la revue ACM Transactions on Managment Information Systems que ces scientifiques établissent leur théorie. Parmi les critères qui peuvent permettre de détecter un menteur de l’autre côté de son écran, le délai de réponse semblerait être de bien mauvaise augure.

Pour Tom Meservy, chercheur à l’université Brigham Young, l’homme est particulièrement mauvais pour déceler le mensonge chez son interlocuteur. Il ne le verrait d’ailleurs que dans 54% des cas. Un taux qui explose bien entendu grâce aux nouvelles méthodes de communication.

Pour confirmer sa théorie Tom Meservy et quatre autres chercheurs ont mis une centaine d’étudiants, provenant de deux universités américaines, à contribution. Ces étudiants se sont ensuite prêtés au jeu du mensonge face à un ordinateur qui leur posait des questions. Devant un programme informatique conçu spécialement, les étudiants devaient mentir environ une fois sur deux aux questions.

Délai de réponse et division des messages

Les auteurs de cette étude ont, en fin de compte, récoltés 1 590 messages disant la vérité et 1 572 mensonges. Les divers paramètres étudiés durant cette première phase de l’étude ont ensuite permis aux chercheurs de recouper les données et de se rendre compte que les mensonges mettaient 10% plus de temps à être envoyés que les vérités.

Les mensonges contiendraient également moins de mots et sont souvent divisés en plusieurs messages différents.

Désormais, les chercheurs veulent approfondir cette première étude en menant une autre phase en conditions réelles. Ils ont même annoncés qu’ils utiliseraient peut-être des caméras permettant d’analyser les mouvements du visage.

> Lu sur Futura Santé

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