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En Afrique du Sud, de riches blancs s’installent en bidonville

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Ils sont de plus en plus nombreux à faire ce choix. Des Sud-Africains, lassés du communautarisme, décident de s’installer là où personne ne les attend, dans ces bidonvilles qu’on appelle « townships », largement habités par leurs compatriotes de couleur noire.

Une famille s’engage dans un township

Accompagnés de leurs deux filles, Julian et Ena Hewitt ont fait ce choix. Alors qu’ils vivaient dans une vaste villa avec piscine en banlieue chic, ils ont tout abandonné pour se retrouvé au fin-fond d’un township, comme le révèle un article de The Guardian.

Désormais, ils vivent dans une simple cabane en bois, sans électricité, avec comme seul point d’eau le robinet communautaire et des toilettes que se partagent tous les habitants.

Ils ont mené cette expérience pendant un mois, en choisissant également de ne vivre qu’avc le salaire de ces Sud-Africains noirs, qui s’élève à 189€ mensuel environ. C’est sur un blog qu’ils ont décidé de témoigner de leur expérience de vie dans « un nouveau pays », tel qu’ils l’expliquent sur leur blog.

Les touristes attirés par l’expérience

Pourtant, si cette expérience a été saluée par de nombreux partisans du non-communautarisme, leur voyage au « nouveau pays » n’a pas recueilli l’agrément de tous et nombreux sont également ceux qui ont critiqué la perversité et l’égoïsme de ces riches souhaitant, un temps, goûter à la pauvreté.

« C’est tellement facile de vivre dans une bulle en Afrique du Sud et en particulier pour les classes aisées », se défend Ena, la mère de famille, selon des propos repris par le Guardian. « Il est plus facile de construire des murs que de construire des ponts », ajoute-t-elle.

L’histoire de la famille Hewitt semble aujourd’hui tenter de nombreuses personnes décidées à participer à cette expérience. Pourtant, il semble que les plus enthousiastes à venir s’installer dans ces townships soient en fait des touristes, explique encore le quotidien.

> Lu sur The Guardian

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