A l’heure de la mondialisation et de la multiplication des échanges, la culture reste un enjeu de premier plan ! Avec la révolution d’internet et du numérique, de nouveaux acteurs ont émergé et les pratiques des consommateurs ont été bouleversées. Longtemps considéré comme un espace de liberté (voire d’anarchie), l’économie numérique se structure progressivement
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Le streaming change la donne, les pratiques évoluent
Ces dernières semaines, le marché britannique de la musique a connu une évolution structurante pour le développement de l’industrie culturelle : les sites de streaming dépassent les disquaires en termes de chiffre d’affaires. Pour s’adapter à cette nouvelle tendance tous les acteurs du web se lancent dans l’acquisition de nouveaux outils, à l’instar de Twitter ou encore Google. Ce phénomène ne s’observe pas qu’avec la musique, en rentrant chez soi après une longue journée de travail, la nouvelle génération n’allume plus son poste de télé mais se connecte plutôt sur des sites de streaming afin de consommer l’offre vertigineuse de produits culturels à sa disposition. On est loin de l’époque où les téléspectateurs attendaient 21h pour regarder le film du dimanche soir sur la Une !
L’offre culturelle : un modèle en danger
Le dernier tube de l’artiste en vogue se diffuse dans les mp3 aussi rapidement que les élèves quittent les salles de cours à la pause… En effet, les jeunes sont les premiers concernés par ces changements radicaux des pratiques de consommation. S’il est difficile d’expliquer que avant s’était gratuit et maintenant c’est payant : c’est qu’un effort de pédagogie doit être fait autour des enjeux de la culture. Il ne faut pas oublier que c’est justement les consommateurs de ces produits qui en sont les premiers bénéficiaires. En faisant comprendre les risques auxquels sont exposés les artistes avec l’évolution des pratiques culturelles, il y a fort à parier que la prise de conscience modifiera les comportements.
Quelles solutions pour le financement ?
Dans ce contexte complqiué, le site spécialisé dans les débats autour des enjeux du secteur numérque, TheMediaShaker, pose la question : « libéralisation ou régulation de la culture ? » Une question qui sucite de nobreux échanges sur le web entre les partisans de la liberté absolue sur la toile et ceux qui veulent soutenir l’industrie artistique.
Evidemment l’exception culturelle permet d’abonder les producteurs afin qu’ils continuent de proposer une offre diversifiée. Si les négociations transatlantiques en cours on préserver le principe dans le droit international et notamment à l’OMC, cela n’empêche pas de réfléchir aux alternatives…
Souvent évoquée la licence globale consisterait à faire financer la culture par les consommateurs et non par les diffuseurs qui génèrent pourtant des bénéfices colossaux. Au-delà des menaces qui pèsent sur les libertés individuelles, c’est véritablement l’équilibre économique du système qui est en jeu…