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La circoncision réduit de 60% le risque d’infection par le sida

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Ce programme suit les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a recommandé il y a quelques années de faire de la circoncision  une stratégie de prévision additionnelle contre le VIH dans les pays les plus lourdement touchés.

Trois études pour confirmer la théorie

C’est en 2005 et en 2007 que trois études, menées en Afrique du Sud, en Ouganda et au Kenya avaient démontré que la circonocision réduisait le taux d’ifection par le VIH de 50% à 60%.

Mais pour la première fois, cette campagne de circoncision est sortie de son cadre expérimental pour entrer dans la vraie vie et se confronter à la population. Les risques étaient alors grands de constater une grande réticence de la part des hommes.

Et pourtant, le programme a visiblement fait ses preuves et grâce à cette campagne, les chiffres expérimentaux sont venus corroborer les chifres réels.

Une pratique bien acceptée par la population locale

Ainsi, entre 2007 et 2011, plus de 20 000 hommes âgés de 15 à 49 ans ont été volontaires pour cette circoncision gratuite et médicalisée.

« En trois ans, on est passé de 15 à 50% d’hommes circoncis et même 60% chez les jeunes. L’acceptation est très bonne, dans une région où la circoncision n’est pas une pratique usuelle« , explique Bertrand auvert, professeur de santé publique à l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines.

Dans la face interne du prépuce, se trouvent les nombreuses cellules immunitaires qui sont capables de nettoyer la surface du gland. Lors d’un rapport sexuel non protégé et contaminé, les cellules immunitaires se retrouvent avec les cellules contaminées et ces dernières peuvent plus facilement détourner les cellules immunitaires de leur rôle et infecter l’organisme. La circoncision consiste donc à enlever ce morceau de peau pour éviter la rencontre de cces deux types de cellules.

« Compte tenu des résultats de cette étude, la généralisation de la circoncision doit plus que jamais être une priorité de santé publique en Afrique ausrale et de l’Est« , explique le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l’agence nationale de recherche sur le sida.

Lu sur Pourquoi Docteur

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