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La «sextape» qui tue en Corée du Nord

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Installée au pouvoir depuis 1948, la famille de l’actuel dictateur, Kim Jong-un, n’a cessé et ne cesse de semer la terreur auprès de la population de la République populaire démocratique de Corée, totalement coupée du reste du monde et dépossédée de tout.

Une « sextape » ou une simple danse

Et ce n’est pas l’arrivée de Kim Jong-un, dernier en date des membres de cette famille à parvenir au sommet de l’État, qui va changer la donne. Le 20 août dernier, on apprenait qu’il avait fait exécuter son ex-petite amie, Hyon Song-wol, une chanteuse populaire en Corée du Nord, ainsi que plusieurs membres de son groupe, le Unhasu Orchestra, lors d’une fusillade. Accusées de « culpabilité par association », les familles des membres du groupe auraient été également déportées dans des camps de travail.

A l’origine de cette exécution inhumaine, une « sextape » qui violerait les lois « anti-pornographie » extrêmement strictes du pays.

Le clip supposé « pornographique » a été récemment révélé par le journal sud-coréen Chosunilbo. Il est accessible sur Internet depuis ce lundi 9 septembre. On y voit la chanteuse et deux danseuses en petites jupettes noires, épaules dénudées. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Et en aucun cas cette vidéo ne permet de justifier – si tant est que l’on puisse justifier la peine de mort – l’exécution barbare de cette dizaine de personnes.  

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