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New York: défilé présidentiel à la tribune de l’ONU

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L’Assemblée générale de l’ONU se réunit en session ordinaire, mardi 24 septembre. Durant quelques jours, des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement vont défiler à la tribune de l’Assemblée pour exposer leurs analyses politiques d’une actualité chargée.

Barack Obama et Hassan Rohani se rencontreront-ils ?

En tête des sujets prioritaires de ce débat général, le programme nucléaire iranien et la crise syrienne.

Et c’est tout particulièrement sur l’Iran que seront braqués les projecteurs en ce premier jour de débat général. En effet, alors que les présidents américain, français et iranien doivent prononcer chacun leur discours à la tribune de l’Assemblée générale, une rencontre est déjà prévue entre François Hollande et Hassan Rohani.

L’événement majeur de cette journée pourrait alors être une seconde rencontre entre le président américain et son homologue iranien. A New York, le monde entier spécule sur cette réunion qui a été envisagée, mais non confirmée, et qui pourrait mettre un terme à une rupture diplomatique de près de 34 ans entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran.

Le Brésil, traditionnel premier du défilé

La journée de mardi 24 débutera par le traditionnel discours du Brésil et de sa présidente Dilma Rousseff. En effet, le Brésil est toujours le premier pays à prendre la parole en début de débat général depuis 1947. Pourtant, le Brésil, malgré ses efforts pour y parvenir, n’est toujours pas membre du Conseil de sécurité. A noter que si son nom commence par une lettre du début de l’alphabet, on n’explique pas ce privilège brésilien autrement que par une coutume héritée de l’ancien chef de la délégation brésilienne, Osvaldo Euclides de Souza Aranha.

Ce dernier, deux ans après la création des Nations Unies a en effet pris l’initiative de prendre la parole lors de la première session spéciale de l’Assemblée générale, explique Le Monde. Aujourd’hui encore, personne n’explique le geste d’Osvaldo Euclides de Souza Aranha et personne ne se souvient d’ailleurs du contenu de ce premier discours. Néanmoins, le Brésil a, depuis, toujours été le premier à parler à New York.

Le nucléaire iranien scruté en débat général

Le président français devrait pour sa part s’exprimer quelques minutes avant midi. Et, dès le début d’après-midi – heure de New York -, il devrait rencontrer son homologue iranien. Cette rencontre est pour le moins un événement rare, car le dernier président français à avoir rencontré un président iranien a été Jacques Chirac. C’était en 1995 et l’Iran était alors gouverné par le modéré Mohammad Khatami.

Hassan Rohani, lui-même considéré comme un modéré et réformateur, élu en juin dernier, montera à la tribune de l’ONU en fin de journée. Son discours est, bien entendu, très attendu. Parviendra-t-il à apporter une réponse satisfaisante aux légitimes exigences de la communauté internationale envers l’Iran et ses velléités nucléaires ?

L’année dernière à la même époque, c’est le président Mahmoud Ahmadinejad qui prononçait son dernier discours. En signe de rupture avec les positions extrémistes de ce dernier, le monde attend d’Hassan Rohani un geste de souplesse sur le dossier du nucléaire afin que les négociations qui doivent reprendre avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) dans quelques semaines soient placées sous de bons auspices.

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