La peur irrationnelle du «vendredi 13», sans doute une des plus anciennes phobies de l’histoire, fait encore souffrir de nombreuses personnes, handicapées par tout ce qui tourne autour du chiffre 13. Des experts se sont penchés sur la question.
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La peur du vendredi 13 a un nom bien scientifique, il s’agit de la paraskevidékatriaphobie. Si vous êtes atteints de cette phobie incontrôlable qui vous fait craindre un malheur qui pourrait se dérouler ce jour-là, vous êtes alors « paraskevidékatriaphobe », du grec « paraskevi » (vendredi) et « decatreis » (treize).
La peur du chiffre 13 peut être handicapante
La peur du vendredi 13 trouve son origine dans l’histoire et plus exactement aux origines du christianisme. En effet, Jésus-Christ a été crucifié un vendredi et lors du dernier repas qu’il a partagé avec ses apôtres, 13 convives étaient réunis autour de la table.
Puis, sans doute comme tous les autres jours de l’année, les vendredi 13 peuvent également marquer l’arrestation des Templiers par le roi Philippe Le Bel, le 13 octobre 1307, l’assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793, c’est également le 13 juillet 2011 que les agences de notation mondiales ont brutalement abaissé la note grecque, plongeant le pays dans une crise sans précédent.
Qu’en est-il de cette phobie handicapante qui pousse certaines personnes à s’éloigner de tout ce qui comporte le chiffre 13 ? Une peur irraisonnée, également nommée « triskaïdékaphobie » et qui incite à imaginer les pires scénarios pouvant se réaliser à partir du chiffre 13.
Plus ou moins d’accidents les vendredis 13, en fonction des études
Les personnes atteintes de « triskaïdékaphobie » éviteront alors toujours de s’installer dans la voiture 13 dans train, encore moins à la place 13, ne monteront jamais à un 13ème étage, surtout si l’immeuble est situé au numéro 13 de la rue.
Une étude scientifique, parue en 1993 dans le British Medical Journal a tenté de mettre des faits concrets sur cette peur du vendredi 13 et a notamment prouvé qu’il y aurait plus d’accidents ce jour-là que les vendredi 6, en tout cas au Royaume-Uni.
Ces accidents auraient en outre 52% de chances en plus de se terminer à l’hôpital, par rapport aux accidents qui se sont produits un autre jour.
Néanmoins, d’autres études prouvent également que le vendredi 13 serait, au contraire, un jour plutôt calme, sans doute parce que tous les paraskevidékatriaphobe restent chez eux ce jour-là.
