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10% des Français sont concernés par les accidents domestiques

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Les accidents de la vie courante seraient de plus en plus fréquents. C’est ce que révèle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) ont décrypté les données du dernier Baromètre Santé Inpes 2010 concernant les accidents domestiques.

20 000 accidents mortels par an

Sont considérés comme accidents de la vie courante les accidents domestiques, de sport et loisirs ainsi que les accidents survenus à l’école.

« Au global, près de 10% des Français sont concernés par les accidents quels qu’ils soient », estiment ainsi les experts de ces deux établissements, qui ont chacun publié cette analyse sur leur site, mardi 8 octobre.

Chaque année, pas moins de 20 000 personnes mourraient en France à la suite d’un accident de ce type. Un chiffre important qu’il faut comparer à un autre chiffre.

En effet, malgré une augmentation constante de ces types d’accidents, les experts notent également que ces derniers engendrent de moins en moins de lourdes complications pour les victimes. Si en 2005, 43% de ces accidents ont entraîné de lourdes conséquences, ils n’étaient plus que 34% en 2010.

Il semblerait également que les hommes soient des victimes plus fréquentes. En effet, 4% des hommes ont été concernés par des accidents de la vie courante contre 2% pour les femmes, une différence qui s’expliquerait par la pratique du sport.

Des risques accrus avec le manque de sommeil

Dans leur rapport, l’ineps et l’InVS rappellent également que certains facteurs peuvent augmenter les risques de survenue d’accident, comme l’usage de l’alcool, de cannabis ou encore, le manque de sommeil.

« Chez les 15-64 ans, on note deux fois plus d’accidents chez les personnes ayant fumé du cannabis au cours des douze derniers mois. De même, 16 % des individus ayant connu au moins une ivresse dans l’année ont eu un accident contre 9 % pour ceux ne déclarant pas d’ivresse. 14 % des Français dormant moins de 6 heures par nuit ont eu un accident contre 10 % pour les plus gros dormeurs. Les personnes de cette tranche d’âge atteintes d’un handicap sont plus souvent accidentées que les autres : 18 % contre 10 % », expliquent les instituts.

> Lu sur Top Santé

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