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Alain Juppé, «le seuil du ras-le-bol fiscal est dépassé»

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L’ex-ministre d’Etat, Alain Juppé, a déclaré que « le gouvernement donne le sentiment d’avoir perdu toute boussole. La politique économique et fiscale n’est qu’une succession d’improvisations. On a un sentiment d’amateurisme et de manque de professionnalisme qui explique que les Français sont déboussolés », lors du Grand jury de RTL/LCI/Le Figaro, dimanche 27 octobre.

« On a atteint le seuil du ras-le-bol fiscal »

Alain Juppé a profité de l’émission pour jeter quelques flèches à l’exécutif : « François Hollande avait dit que j’incarnais physiquement l’impôt. Eh bien, je crois qu’il fait mieux que moi. »

« On a atteint le seuil du ras-le-bol fiscal, on l’a même dépassé », a-t-il expliqué. S’il ne rejette pas l’écotaxe poids lourds, et considère même qu’elle « va dans le bon sens », elle arrive, selon lui « au pire moment ». Il demande un report « pour se donner le temps d’y réfléchir à nouveau et de la rendre acceptable. »

Primaires UMP avancées début 2016 ?

L’émission a été également l’occasion pour Alain Juppé d’évoquer la possibilité d’avancer de quelques mois les primaires UMP qui doivent désigner le candidat de droite à la présidentielle de 2017. « Si on considère que cela pourrit un peu l’atmosphère, peut-être faut-il aller un peu plus vite et organiser les primaires au début de l’année 2016 », a-t-il suggéré.

Appelant à « travailler et à apaiser les compétitions entre les éléments brillants du parti », il n’a pas répondu à une question sur sa possible candidature en 2017. Il a seulement indiqué qu’il ne se prononcerait qu’en fonction « des circonstances ». « Et les circonstances, par définition, nous ne les connaissons pas », a-t-il ajouté en précisant qu’il se focalisait pour le moment sur les municipales de Bordeaux, où il est candidat à sa propre succession. 

 

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