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Banksy expose ses œuvres sur les murs de New York

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Après Londres, Banksy investit les murs de New York. Pendant tout le mois d’octobre, l’artiste graffeur anglais réalisera une œuvre murale dans le cadre d’une exposition ambulante baptisée « Better Out Than In » (« Mieux vaut dehors que dedans »).

« Graffiti is a crime »

Le pionnier du street art, qui n’a jamais révélé sa véritable identité, livre jour après jour son travail sur son site internet, avec l’emplacement géographique de l’œuvre pour que le public puisse la trouver. Mais les amateurs d’art de rue devront être rapides : sa première œuvre réalisée sur un mur de Chinatown, le 1er octobre, a aussitôt été recouverte d’une couche de peinture blanche. Ce graffiti représentait deux enfants se faisant la courte échelle pour saisir une bombe de peinture qui se trouvait dans un réel panneau d’interdiction portant l’inscription « Graffiti is a crime ».

Autre originalité : Banksy propose aux participants un audio-guide, à la manière d’un vrai musée. Posté en dessous de la photo de l’œuvre, le message de Banksy se rapporte à l’œuvre. 

Vidéo satirique

Mais dimanche 6 octobre, l’artiste a annoncé sur Facebook : « Je ne publierai pas d’images aujourd’hui, pas après avoir découvert cette vidéo choquante. » Il publie en effet un lien d’une vidéo YouTube. Le clip d’une minute et demie présente un groupe de rebelles armés qui abattent l’éléphant Dumbo. C’est un enfant qui prend la défense de l’animal de Disney en donnant un petit coup dans la jambe de l’un des tireurs.

Le sreet art appartient à tous

Sur certaines de ses œuvres new yorkaises, Banksy rappelle implicitement que l’art de rue appartient à tous et doit rester gratuit. Le 27 juillet dernier, sa célèbre fresque « No Ball Game », qui montrait deux enfants en train de jouer avec un panneau indiquant « Pas de jeux de ballon », a été retirée de son mur à Tottenham, dans le nord de Londres. C’est la société d’événementiel Sincura Group qui a extrait la fresque, située sur le mur d’une épicerie, dans le but de la restaurer puis de la vendre aux enchères, au printemps 2014.

Cette affaire avait provoqué la colère des habitants de ce quartier défavorisé : d’autant plus que ce n’est pas la première fois que le groupe Sincura, enlève les œuvres de cette grande figure du street art. En février dernier, la société avait enlevé la fesque intitulée « Slave Labour », réalisée en 2012, d’un mur de Wood Lane, dans nord de Londres. La vente avait permis à l’entreprise de récolter 900 000 dollars (environ 678 000 euros).

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