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Comment détecter les signes d’un AVC?

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Mieux connu sous le signe « AVC », l’accident vasculaire cérébral est de plus en plus fréquent. Il touche toutes les tranches d’âges et serait actuellement la première cause de handicap acquis de l’adulte et la première cause de mortalité des femmes en France.

Qu’est-ce qu’un AVC

Avec ce rythme de progression, l’AVC pourrait même devenir bientôt la deuxième cause de mortalité en France. Chaque année, selon les chiffres d’une enquête menée par l’institut Ipsos, 155 000 personnes seraient victimes d’un tel accident tandis que 62 000 en mourraient.

La Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux s’est déroulée ce mardi 29 octobre et le gouvernement a profité de cette occasion pour lancer une grande campagne de prévention contre ce type d’accidents.

Il existerait en fait deux types d’AVC, explique Claire Join-Lambert, neurologue vasculaire à l’hôpital Saint-Joseph, interrogée par BFM TV.

« Dans 80% des cas, il s’agit d’un AVC ischémique ou infarctus cérébral », explique-t-elle. Dans ce cas, c’est parce qu’une artère de la victime se bouche que l’AVC survient.

Le deuxième type d’AVC moins fréquent, « est de type hémorragique, autrement dit un hématome cérébral » et dans ce cas, l’artère est rompue. La mortalité de ce second type d’accident est plus importante que dans le premier cas, explique encore cette spécialiste.

Les premiers signes

Pour reconnaître un AVC, il faut donc au préalable connaître ses symptômes. Ils sont divers et le premier consiste en une « faiblesse ou un engourdissement » soudain qui touche un côté du corps.

Un trouble du langage peut également survenir, explique encore Claire Join-Lambert. Pour être exact, ce symptôme peut se manifester par « un trouble de l’élocution », « une difficulté à trouver ses mots, voire des troubles de la compréhension ».

Un troisième signe peut également survenir. Il peut s’agir « d’une amputation du champ visuel », ou de la « cécité d’un œil », indique Claire Join-Lambert à BFM TV.

En présence d’une personne qui a ces symptomes, le bon réflexe est de composer le numéro « 15 » afin de joindre le SAMU qui pourra faire prendre en charge la victime par une unité neuro-vasculaire. Le patient sera ensuite traité par « thrombolyse », une technique qui permet, grâce à des médicaments, de désagréger le caillot qui bouche l’artère.

> Lu sur BFM TV

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