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Consommer des boissons énergisantes pourrait devenir mortel

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Dans un rapport très attendu paru mardi 1er octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) dévoilera à son tour les risques de la consommation de boissons énergisantes sur la santé.

40 millions de litre consommés l’année dernière

Ces risques, souvent mis en lumière par diverses études et recherches, n’ont jamais semblé freiner les consommateurs qui sont nombreux à être séduits par la large gamme de boissons énergisantes disponibles dans les supermarchés. Pas moins de 40 millions de litres de ces boissons auraient été consommés l’année dernière. Il y a trois ans, les Français en consommaient le double.

Red Bull, Monster, Burn. Toutes ces marques n’ont cependant rien à voir avec de vraies boissons énergétiques, selon le rapport de l’Anses.

Les experts qui ont mené cette étude estiment que ces différentes boissons ne réunissent pas toutes les caractéristiques qui permettent au consommateur de faire un effort ou de bien récupérer après cet effort. C’est notamment l’effet diurétique de la caféine qui est pointé du doigt par ces chercheurs, dans la revue Médecine & Nutrition.

Une consommation qui peut être mortelle

En 2012, une enquête européenne a été réalisée à la demande de l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Selon les données chiffrées de cette enquête, 56% des adultes et 53% des adolescents auraient consommé des boissons énergisantes associées à de l’alcool tandis que 18% des enfants âgés de 3 ans à 10 ans auraient déjà consommé ce type de boissons durant l’année écoulée.

Les chiffres de l’Agence nationale de sécurité sanitaire sont également alarmants quant aux symptômes que provoque la consommation de ces boissons. En juin 2012, l’Agence aurait reçu 24 signalements d’effets indésirables tels que la tachychardie, l’épilepsie, les vertiges ou les angoisses. Deux cas auraient par ailleurs été mortels.

Depuis, de nombreux autres signalements ont été émis par les professionnels de la santé, répondant à l’appel de l’ANSES lancé dans la foulée de ces premiers signalements.

> Lu sur Ouest France

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