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Les Françaises abandonnent le réflexe du « tout pilule ». C’est ce que révèlent les derniers chiffres français qui témoignent d’un véritable élan vers les méthodes de contraception moins chimiques, à la suite des derniers scandales sanitaires provoqués par les conséquences dangereuses de la prise de certaines pilules de 3ème et 4ème génération.
Retour vers les pilules de 1ère et 2ème génération
Aujourd’hui, après l’éclatement de ces scandales et sur les neuf derniers mois, près de 20% des femmes sous contraception auraient changé de moyen contraceptif.
Cette baisse se constate également par la vente de ces dernières pilules. En effet, depuis fin 2012, la vente des pilules de 3ème et 4ème génération aurait diminué de 36% par rapport à l’année précédente, selon ce que révèle un rapport du ministère de la Santé paru le 26 septembre.
Les pilules de 1ère et 2ème générations se sont alors imposées naturellement comme une alternative logique aux pilules non désirées. Ainsi, les vente de ces pilules ont augmenté de 24% tandis que les dispositifs intra-utérins, tels que le stérilet ou l’implant ont également enregistré une hausse de 26% de leurs ventes.
Pas d’augmentation du chiffre des avortements
Comme autre conséquence du non-recours à la pilule contraceptive traditionnelle, les pharmaciens sont également nombreux à constater que leurs patientes se dirigent plus facilement vers la pilule du lendemain.
Selon Santé magazine, cette méthode de contraception d’urgence aurait augmenté de 5% entre janvier et juin 2013.
« Les clientes ont pris peur et ont arrêté leur contraception sans même aller voir leur médecin ou leur pharmacien. Résultat, il y a beaucoup d’augmentation au niveau des pilules contraceptives d’urgence », explique ainsi Christine Bergès, pharmacienne.
En revanche, le rapport du ministère de la Santé prouve néanmoins que le nombre d’interruptions volontaires de grossesse est resté stable durant tous ces mois.