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Création d’entreprise: un «faut voir si on veut de vous» stupéfiant

Me retrouvant au chômage avec un petit pactole de départ, je décide de me mettre à mon compte. Plus de patron pour moi, et avec mon expérience de 30 ans dans le commerce, les services, internet, l’opérationnel etc.., j’ai tous les atouts pour m’en sortir. 

Le parcours du combattant… créateur

Je décide donc d’ouvrir une société qui va fabriquer en France des sacs créés par mon associée et qui seront revendus sur internet.

J’appelle donc le CIC dont je connais la chargée d’affaires. Je demande la procédure à suivre pour ouvrir un compte société. Je précise que j’ouvre ce compte avec 20000€ de capital. Que je n’ai pas besoin d’un prêt, mais simplement d’un module de paiement pour mon site internet.

Et s’en suit une hallucinante conversation ou la chargée d’affaire me dit que le CIC n’ouvre pas un compte société comme ça. Qu’il lui faut mon business plan, qu’elle étudiera mon dossier pour voir s’il est viable et s’il lui semble pertinent ; que le module de paiement sur internet c’est très compliqué à donner.  Bref, un « faut voir si on veut de  vous » qui me stupéfait.

J’appelle donc ma banque personnelle, la BNP. La BNP me connait depuis 30 ans et m’a surement classée dans ses clients « sérieux ».  Et pourtant le même discours m’est tenu, surtout en ce qui concerne le module de paiement. Je finis par comprendre que les problèmes de paiement seraient à la charge de la banque en cas de fraude à la carte et qu’ils ne veulent plus ouvrir de compte. Hein ?

Ce serait plus simple en région ?

Puis mon associée qui habite en province me propose d’ouvrir le compte au Crédit Agricole. J’ai pu le faire en 1 conversation et 1 email. Depuis nous travaillons avec eux. Nous n’avons jamais eu de fraude, jamais eu de découvert, jamais laissé de facture impayée.

Tiens, ça  me fait penser qu’il faut que  je change de banque personnelle

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