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EN DIRECT – Les 4 otages français sont de retour

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Après trois ans d’enfer, les otages français retenus au Niger sont enfin libres. Après plus de 1 000 jours passés dans les griffes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand seront de retour à Paris en fin de matinée, mercredi 30 octobre.

Arrivée en fin de matinée à Villacoublay

Sur les premières images, les quatre ex-otages sont apparus amaigris, mais en bonne santé et souriants. Ils ont passé la nuit au palais présidentiel de Niamey, où les avaient rejoints les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian.

C’est depuis le palais qu’ils ont pu, pour la première fois en trois ans, appeler leurs proches en France qui avaient, pour la plupart, été informés de la libération des ex-otages par le président de la République.

La plupart des familles se dirigent désormais vers l’aéroport de Villacoublay, où sont attendus les quatre salariés d’Areva.

Pas de rançon ni d’assaut

Le mystère reste pour le moment entier quant aux conditions de leur libération. Si le gouvernement a affirmé qu’aucune rançon n’avait été donnée aux ravisseurs, on entend, au matin de leur retour, que la société Areva aurait déboursé une grosse somme d’argent pour permettre cette libération.

Cependant, nous savons désormais que le ministre de la Défense se serait rendu à Niamey, capitale nigérienne, les 23 septembre et 13 octobre, dans le plus grand secret, afin de finaliser les termes de la libération des quatre Français.

Interrogé par TF1, Jean-Yves Le Drian a également déclaré qu’il n’y avait « pas eu d’assaut », mais que la libération des otages avait été possible grâce à « une initiative prise par les réseaux du président Issoufou qui a permis une libération sans heurt ».

Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand « ont été récupérés au nord du Mali par non propres équipes nigériennes », a pour sa part déclaré le président nigérien au Parisien.

Le 16 septembre 2010, les quatre Français avaient été enlevés à Arlit, où se trouve un site d’extraction d’uranium. Une autre Française, un Togolais et un Malgache comptaient également au nombre des otages. Le 24 février suivant, la femme de Daniel Larribe, Françoise, avait été libérée, tout comme le Togolais et le Malgache.

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