A compter d’aujourd’hui, JOL Press engage une opération spéciale, une opération spéciale pour un autre regard sur le monde…
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Du micro au macro… Les banques sont partout et jamais, sans aucun doute, n’ont-elles à ce point influencé, déterminé la marche du monde, des choix politiques des gouvernants à la vie quotidienne de chacun d’entre nous.
Un sentiment diffus, celui d’un malaise
Si nous ne savons pas tous nécessairement expliquer rationnellement ni pourquoi ni comment, domine désormais le sentiment selon lequel il y aurait quelque chose d’anormal, de malsain, de toxique, de dangereux dans la place prépondérante, le pouvoir pris par les banques, et l’ensemble des opérateurs du système bancaire – depuis le conseiller clientèle junior d’une agence locale soumis aux pressions de sa hiérarchie jusqu’aux principaux dirigeants des plus grands établissements.
Pire encore…
Il faudrait « faire avec », consentir de bon cœur à cette nouvelle forme de vassalité, baisser la tête, courber l’échine, se soumettre devant la raison du plus fort – et « le plus fort », ce serait forcément les banques.
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi… Rappel.
Les banques dans le meilleur des mondes
Les banques et les « banquiers » ne sauraient être considérés comme « mauvais » par nature. Rien dans le principe même de l’existence des banques ne peut justifier la situation actuelle.
Le rôle des banques consiste à jouer les intermédiaires entre ceux qui ont de l’argent – et qui n’en ont pas l’utilité immédiate – et ceux qui n’en ont pas – et en auraient besoin. L’argent disponible est ainsi déposé à la banque et la banque prête cet argent aux particuliers, aux entreprises ou aux États. Ceux qui prêtent reçoivent en principe une rémunération payée par ceux qui empruntent. Limpide et sain.
Les banques sont des rouages indispensables de l’économie, macro-économie comme micro-économie. Ces rouages semblent désormais rouillés, rouillés au point que c’est tout le système qui paraît menacé d’imploser.
Que faire ?
« Que faire ? » demandait Vladimir Ilitch Oulianov, autrement dit Lénine, pour y répondre à la veille des révolutions russes de 1917. Que faire ?
La tentation du fatalisme, ici comme dans tant d’autres domaines, serait à coup sûr mortifère et conduirait à l’esclavage – qu’il soit consenti ou non. Il convient donc d’agir, et de commencer par témoigner, par témoigner pour dénoncer, par témoigner – surtout – pour que s’engage une réforme salvatrice – et aussi sereine que possible – des pratiques ayant cours.
Modestement, malgré l’apparente grandiloquence du propos, c’est ce que JOL Press vous propose de faire à compter de cette semaine…
Histoires de banques
Mardi 29 octobre, JOL Press publiera un entretien avec l’économiste Anat Admati, co-auteure avec Martin Hellwig du best-seller « Bankers’ New Clothes » – Les Nouveaux Habits des Banquiers – qui dénonce de manière éloquente la place prise par les banques, le contrôle des États par le système bancaire et la menace à court terme – si rien, d’urgence, n’est fait – d’une faillite globale, d’une apocalypse financière. La chute de l’empire capitaliste…
Toute la semaine, JOL Press vous proposera une série sur les alternatives au système bancaire dominant : la micro-finance et les banques des pauvres, la finance islamique, les nouvelles banques 2.0…
JOL Press n’est pas seul et, dimanche 3 novembre, JOL Press sera le partenaire de l’émission 3D de Stéphane Paoli sur France Inter – de 12 heures à 14 heures. Il y sera question… des banques !
Enfin, JOL Press lance un appel à vos contributions. Des « Histoires de Banques », nous en avons tous, qu’elles nous soient arrivées personnellement ou qu’elles nous aient été rapportées. Ces « Histoires de Banques », nous souhaiterions que vous acceptiez de les partager dans un nouveau « blog », un « blog collectif » intitulé « Histoires de Banques ».
A travers ces témoignages, c’est à une prise de conscience que nous appelons. Une prise de conscience par les clients, par les citoyens que nous sommes tous, mais aussi une prise de conscience par l’ensemble des opérateurs du système bancaire et de ceux qui nous gouvernent.
Message aux opérateurs du système bancaire
Notre objectif n’est pas de stigmatiser toute une profession, de l’accuser collectivement de tous les maux de la Terre. Nous savons qu’il y a parmi tous ceux qui ont fait de « la Banque » leur profession – dans les agences locales, au contact des particuliers ou des entrepreneurs, mais, ailleurs aussi, à tous les échelons du système bancaire – des individus responsables qui ont conscience des excès et des menaces qui nous préoccupent. A ceux-là, nous souhaiterions dire que nous apprécierions leurs témoignages. Ces témoignages seront tout particulièrement précieux.
Pour participer, rien de plus simple… Adressez-nous vos récits à l’adresse e-mail de la rédaction : redaction@jolpress.com. A vos claviers !
JOL Press témoigne, JOL Press s’engage. JOL Press vous appelle aussi à témoigner et à vous engager.