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Ian Brossat souhaite remplacer le Sacré-Cœur par un espace dédié à la solidarité

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Cette sortie ne sera pas passée inaperçue. Dans une interview donnée au JDD, Ian Brossat, chef de file du parti communiste à Paris, a indiqué ne pas aimer le Sacré-Cœur. « Le Sacré-Cœur est un symbole que je n’aime pas et qui visait à sanctionner d’une certaine manière les communards. Je pense que s’il y a un endroit où on pourrait faire autre chose, ça serait le Sacré-Cœur. »

Et d’ajouter : « Je le remplacerais par un espace dédié à la solidarité. Aujourd’hui, si on a une idée à porter dans cette ville, c’est la solidarité, la justice sociale. Si Paris doit être exemplaire dans un domaine, c’est la solidarité. »

Ian Brossat voudrait-il raser le Sacré-Cœur ?

Une déclaration largement reprise sur les réseaux sociaux. La rumeur allant même jusqu’à dire que le conseiller de Paris avait l’intention de « raser » la basilique. « C’est absurde », s’est défendu, le lendemain, Ian Brossat, contacté par Metronews. «  C’était juste un exercice de politique-fiction. C’est le symbole que je n’apprécie pas, il n’est pas question de raser le Sacré-Cœur ! » Mais selon lui, c’est le symbole du Sacré-Cœur qui « est détestable » : « C’est celui de la répression, de l’ordre moral. »

On apprenait ce week-end que les militants du PCF à Paris, invités à s’exprimer dans leurs sections sur la stratégie du parti pour les élections municipales dans la capitale, avaient opté pour une alliance dès le premier tour avec le Parti socialiste. D’après les résultats officiels annoncés samedi 19 octobre, 57 % des électeurs se sont prononcés en faveur d’un accord avec les socialistes et 43 % en faveur du Parti de gauche.

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