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« J’avais dit dès que je prenais mes fonctions que j’utiliserais tous les contacts possibles, » c’est ce qu’a déclaré le président de la République François Hollande depuis la capitale slovaque, Bratislava.
Les otages seraient en « santé correcte »
Au cours des dernières heures, en fin de matinée, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian ont pris la direction de Niamey. Ils y retrouveront les 4 otages libérés qui leur seront remis par les autorités nigériennes.
René Robert, le grand-père de Pierre Legrand, a déclaré sur i-Télé: « Le président nous a confirmé que les otages étaient en bonne santé ».
Plus tard dans la jouréne, ils sont arrivés à Niamey et les premières images ont confirmé qu’ils avaient traversé « l’épreuve », comme a qualifié ces trois années de captivité, Thierry Dol. En vidéo.
Les conditions de la libération
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se serait rendu secrètement à Niamey pour finaliser l’opération les 23 septembre et 13 octobre.
Les 4 d’Arlit auraient été détenus à la frontière algéro-mauritanienne par un lieutenant de Mokhtar Belmokhtar. L’opération de libération aurait débuté vendredi prochain.
La posture présidentielle de François Hollande
Alors que, sur le front de la politique intérieure, avec l’ajournement de l’écotaxe, Jean-Marc Ayrault essuyait une sérieuse tempête, François Hollande, habituellement prolixe en déclarations lors de ses voyages à l’étranger, avait refusé d’évoquer depuis Bratislava la situation à Paris. Il savait évidemment qu’il aurait probablement à endosser ses plus beaux habits présidentiels pour annoncer cette libération.
Une pause, un moment de cohésion nationale qui ne saura pas faire oublier totalement les reculades du tandem en fonction à l’Élysée et à Matignon.
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