Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret sont à Paris. Sur le tarmac de Villacoublay, où les quatre otages français d’Arlit, libérés hier, mardi 29 octobre, ont retrouvé leurs familles, le président François Hollande s’est réjoui de leur retour et a salué l’action du Niger et de son président en faveur de leur libération.
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Les quatre otages français, libérés mardi 29 septembre alors qu’ils étaient retenus depuis plus de trois ans au Niger sont arrivés en France. Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret ont été accueillis par leurs familles sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay où les attendait aussi le président François Hollande. Le chef de l’État s’est exprimé à cette occasion.
Une pensée pour les Français toujours retenus en otage
Depuis le tarmac et entouré des quatre otages, le président français s’est réjoui de leur retour, et a également vivement salué l’action du président nigérien Mahamadou Issoufou qui, bien que peu de détails aient filtré sur les circonstances de la libération des otages, a beaucoup œuvré pour que les quatre Français soient libérés.
Le président a également eu une pensée pour les familles des otages français encore détenus dans le monde. A ce jour, sept Français seraient encore en détention.
« Aujourd’hui, c’est la joie pour nos quatre ex-otages, mais c’est encore une attente insupportable pour d’autres familles », a déclaré le président.
Les quatre ex-otages séjourneront désormais au Val de Grâce
Les quatre ex-otages, qui ont déjà subi un premier examen médical au palais présidentiel de Niamey, où ils ont dormi la nuit dernière, séjourneront désormais à l’hôpital parisien du Val de Grâce, avant de retourner définitivement chez eux.
Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger, où se trouve un site d’extraction d’uranium. Une autre Française, un Togolais et un Malgache comptaient également au nombre des otages. Le 24 février suivant, la femme de Daniel Larribe, Françoise, avait été libérée, tout comme le Togolais et le Malgache.
